Tocqueville et la Monarchie de Juillet. Espoirs et déceptions d'un député de l'opposition dynastique

Par : Jean-Patrice Lacam

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  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.309 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-336-49030-4
  • EAN9782336490304
  • Date de parution16/01/2025
  • CollectionHistoriques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La monarchie de Juillet (1830-1848) existe depuis 8 ans et 7 mois quand Alexis de Tocqueville devient député pour la première fois. Et c'est aux électeurs de la Manche qu'il le doit. A la Chambre, il siège avec l'opposition dynastique, ce qui signifie qu'il accepte le régime politique né des Trois glorieuses, mais qu'il combat la façon dont Louis-Philippe et ses ministres le dirigent. Pour que la France devienne, comme il le souhaite, une démocratie moderne, à savoir ni anarchique ni despotique, il faudrait la gouverner autrement : étendre le champ des libertés, donner plus de pouvoir au Parlement et plus d'indépendance à la Justice, décentraliser l'Etat, éradiquer la corruption et traiter la Question sociale.
Mais ni le roi ni le gouvernement ni la majorité ni même l'opposition n'ont daigné suivre ses conseils. Et la monarchie de Juillet s'est conclue par une révolution. Mais pourquoi Tocqueville a-t-il échoué à convaincre ses contemporains ? Cela tient-il à sa personnalité, à ses aptitudes, à ses idées ou bien à des causes qui lui sont étrangères ? C'est à cette question que répond cet ouvrage.
La monarchie de Juillet (1830-1848) existe depuis 8 ans et 7 mois quand Alexis de Tocqueville devient député pour la première fois. Et c'est aux électeurs de la Manche qu'il le doit. A la Chambre, il siège avec l'opposition dynastique, ce qui signifie qu'il accepte le régime politique né des Trois glorieuses, mais qu'il combat la façon dont Louis-Philippe et ses ministres le dirigent. Pour que la France devienne, comme il le souhaite, une démocratie moderne, à savoir ni anarchique ni despotique, il faudrait la gouverner autrement : étendre le champ des libertés, donner plus de pouvoir au Parlement et plus d'indépendance à la Justice, décentraliser l'Etat, éradiquer la corruption et traiter la Question sociale.
Mais ni le roi ni le gouvernement ni la majorité ni même l'opposition n'ont daigné suivre ses conseils. Et la monarchie de Juillet s'est conclue par une révolution. Mais pourquoi Tocqueville a-t-il échoué à convaincre ses contemporains ? Cela tient-il à sa personnalité, à ses aptitudes, à ses idées ou bien à des causes qui lui sont étrangères ? C'est à cette question que répond cet ouvrage.