To metron - Sur la notion de mesure dans la philosophie d'Aristote - Grand Format

Giovanna Giardina

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La notion de mesure traverse les traités du corpus d'Aristote en connexion des problèmes qui sont d'une importance centrale. Au-delà de son utilisation... Lire la suite
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Résumé

La notion de mesure traverse les traités du corpus d'Aristote en connexion des problèmes qui sont d'une importance centrale. Au-delà de son utilisation dans l'éthique, où to metron est d'abord la juste mesure, impliquant des vertus éthiques (cf. Tomás Calvo), et ensuite, par exemple, la mesure des plaisirs (cf. Pierre-Marie Morel), la mesure est une notion qui envahit toute la philosophie aristotélicienne.
Dans la Physique, par exemple, to metron devient une notion clé pour la définition du temps (cf. Fernando Rey Puente et de Sylvain Delcomminette), et elle joue également un rôle fondamental dans les passages difficiles à interpréter, comme celui de Phys. V 3, dans lequel Aristote caractérise un concept décisif de sa philosophie de la nature, c'est-à-dire celui de continu (cf Marco Panza), ou celui de Phys.
VI 7, dans lequel to metron, tout en correspondant largement à la notion de partie, est plus spécifiquement ce qu'impose la limite au continu, lequel se présente comme mesurable et donc fini (cf Giovanna R. Giardina). Mais si dans la Physique, Aristote finit par identifier la translation circulaire avec la mesure de tous les mouvements, dans la Métaphysique, la notion de mesure atteint un degré d'absolue généralisation, en tant que l'Un est dit mesure de toutes les choses (I 1, 1053a18-19), affirmation à partir de laquelle Lambros Couloubaritsis examine l'ampleur des outils hénologiques d'Aristote afin de trouver de nouvelles voies de recherches.
La Métaphysique est aussi l'objet de l'enquête de Laura Castelli, qui s'occupe de Iota 2, on elle relève une manière spécifique de la mensuration comme méthode d'analyse ontologique et fait place à l'idée qu'Aristote aurait établi, à l'intérieur de sa métaphysique, des outils pythagoriciens plutôt que platoniciens pour approcher l'être. Entre la Métaphysique et l'Ethique se situe l'étude de Loredana Cardullo, qui examine l'interprétation aristotélicienne de la formule de Protagoras de l'homme mesure, pour vérifier quel est pour Aristote la mesure de la morale humaine.
Le domaine des mathématiques, auquel la notion de mesure appartient plus proprement, est analysé par Antonio Pedro Mesquita, qui a consacré son étude à la mesure dans le traité pseudo-aristotélicien De lineis insecabilibus. D'autre part, le rôle central de la notion de mesure a été mis en évidence par David Lefebvre en biologie qui discerne dans la summetria l'état optimal de la relation entre la chaleur spermatique du mâle et la matière menstruelle de la femelle dans la génération des animaux.
Le recueil ne néglige pas non plus l'élaboration de la notion de mesure avant Aristote, grâce à l'étude de Paolo Crivelli sur Platon, qui examine la théorie de la mesure de la grandeur et de la petitesse dans le Politique, théorie qu'il ne considère pas comme une digression mais, au contraire, comme étant le coeur du dialogue.

Caractéristiques

  • Date de parution
    28/08/2020
  • Editeur
    Coédition Ousia/Vrin
  • Collection
  • ISBN
    978-2-87060-189-1
  • EAN
    9782870601891
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    250 pages
  • Poids
    0.49 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Giovanna Giardina

Giovanna R. Giardina est professeur à l'Université de Catane et directeur de la Collection SYMBOLON.

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