Théories du portrait. De la Renaissance aux Lumières

Par : Edouard Pommier
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  • Nombre de pages508
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.99 kg
  • Dimensions17,2 cm × 22,6 cm × 3,1 cm
  • ISBN2-07-074776-X
  • EAN9782070747764
  • Date de parution13/07/1998
  • CollectionBibliothèque illustrée
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Les définitions que les premiers dictionnaires donnent du portrait sont simples : une image de l'homme "au naturel". Cette simplicité n'est pourtant qu'apparente. Dès le début du XVe siècle, le portrait devient l'objet d'une littérature abondante et contradictoire. En Italie, puis ailleurs, ces controverses vont durer jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. D'un côté, on exalte sa valeur mémoriale ou mimétique. De l'autre, on en critique les finalités, qu'elles soient d'ordre social, philosophique, moral ou religieux. Le portrait en tant que genre pictural subit parallèlement des changements qui affectent à la fois la valeur des modèles et la manière de les représenter. Edouard Pommier exhume ici des textes souvent méconnus et dispersés dans des traités techniques ou historiques, des correspondances, des poèmes. Il replace les débats théoriques, parfois virulents, dans leur environnement artistique, intellectuel et institutionnel, mettant ainsi en relief le fait que le portrait n'a jamais été un genre de peinture parmi d'autres, mais qu'il engage toute une philosophie de l'individu. En France, au XVIIe siècle, l'Académie adopte une hiérarchie des genres qui relègue officiellement le portraitiste à une place inférieure à celle du peintre d'histoire. Mais cette interprétation rigide des réflexions italiennes sera modérée, en fait, par une attention plus grande au métier et une sensibilité plus vive aux qualités proprement picturales. Avec l'érosion du système académique des genres au siècle des Lumières, le portrait gagne une nouvelle dignité et même une vertu magique.
Les définitions que les premiers dictionnaires donnent du portrait sont simples : une image de l'homme "au naturel". Cette simplicité n'est pourtant qu'apparente. Dès le début du XVe siècle, le portrait devient l'objet d'une littérature abondante et contradictoire. En Italie, puis ailleurs, ces controverses vont durer jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. D'un côté, on exalte sa valeur mémoriale ou mimétique. De l'autre, on en critique les finalités, qu'elles soient d'ordre social, philosophique, moral ou religieux. Le portrait en tant que genre pictural subit parallèlement des changements qui affectent à la fois la valeur des modèles et la manière de les représenter. Edouard Pommier exhume ici des textes souvent méconnus et dispersés dans des traités techniques ou historiques, des correspondances, des poèmes. Il replace les débats théoriques, parfois virulents, dans leur environnement artistique, intellectuel et institutionnel, mettant ainsi en relief le fait que le portrait n'a jamais été un genre de peinture parmi d'autres, mais qu'il engage toute une philosophie de l'individu. En France, au XVIIe siècle, l'Académie adopte une hiérarchie des genres qui relègue officiellement le portraitiste à une place inférieure à celle du peintre d'histoire. Mais cette interprétation rigide des réflexions italiennes sera modérée, en fait, par une attention plus grande au métier et une sensibilité plus vive aux qualités proprement picturales. Avec l'érosion du système académique des genres au siècle des Lumières, le portrait gagne une nouvelle dignité et même une vertu magique.
L'Histoire au musée
Béatrix Saule, Yves Gaulupeau, Edouard Pommier, Krzysztof Pomian
19,30 €