Théorie des parties du discours (1939-1940)
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- Nombre de pages290
- PrésentationBroché
- Poids0.424 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-7637-8891-3
- EAN9782763788913
- Date de parution05/01/2011
- CollectionLeçons de Linguistique
- ÉditeurPresses Université Laval
- Directeur de publicationRonald Lowe
Résumé
Les langues, au premier examen, quand on en aborde l'étude en vue d'en concevoir la systématique, laissent, chacune et toutes, une impression de multiplicité, de complication sans fin. Puis, à la longue, un regard attentif surprend sous cette complication qui paraît infinie, une sorte de simplicité, elle aussi infinie en ce sens qu'on la devine, qu'on la pressent, qu'on l'entrevoit sans pouvoir la saisir à plein, d'une manière ferme. Car lorsqu'on croit avoir atteint le simple, aussitôt, par un certain renouvellement de pensée, le plus simple encore se découvre. Et cette marche à la simplicité ne se fait pas sans bien des détours. Ce n'est pas un cheminement aisé. C'est par des voies sinueuses et compliquées que de la multiplicité des conséquences visibles, le linguiste remonte à l'unité fondamentale des conditions, on pourrait presque dire, de la condition. Car tout ce qui se voit dans les langues, tout, absolument tout procède, en toute dernière analyse, de la double sollicitation à laquelle l'esprit humain est incessamment soumis, et qui lui vient par un côté, de l'universel, par l'autre côté, du singulier.
Les langues, au premier examen, quand on en aborde l'étude en vue d'en concevoir la systématique, laissent, chacune et toutes, une impression de multiplicité, de complication sans fin. Puis, à la longue, un regard attentif surprend sous cette complication qui paraît infinie, une sorte de simplicité, elle aussi infinie en ce sens qu'on la devine, qu'on la pressent, qu'on l'entrevoit sans pouvoir la saisir à plein, d'une manière ferme. Car lorsqu'on croit avoir atteint le simple, aussitôt, par un certain renouvellement de pensée, le plus simple encore se découvre. Et cette marche à la simplicité ne se fait pas sans bien des détours. Ce n'est pas un cheminement aisé. C'est par des voies sinueuses et compliquées que de la multiplicité des conséquences visibles, le linguiste remonte à l'unité fondamentale des conditions, on pourrait presque dire, de la condition. Car tout ce qui se voit dans les langues, tout, absolument tout procède, en toute dernière analyse, de la double sollicitation à laquelle l'esprit humain est incessamment soumis, et qui lui vient par un côté, de l'universel, par l'autre côté, du singulier.