Théologie négative du temps

Par : Michael Theunissen

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  • Nombre de pages346
  • PrésentationBroché
  • Poids0.518 kg
  • Dimensions14,5 cm × 23,5 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-204-09466-5
  • EAN9782204094665
  • Date de parution05/04/2013
  • CollectionPassages
  • ÉditeurCerf
  • TraducteurMarc Sagnol

Résumé

Dans les textes présentés et rassemblés ici, Michael Theunissen interroge la notion de temps et esquisse une "théologie négative du temps". Questionnant la tradition philosophique depuis Parménide, Platon, saint Augustin, Kierkegaard, Simmel, Husserl, Sartre, l'auteur introduit la thèse d'une domination du temps sur les hommes qui produirait une souffrance, particulièrement visible chez les sujets atteints de névrose, et incitant à une résistance, à un affranchissement de l'ordre du temps.
Theunissen analyse, tout en discutant avec les représentants éminents de la psychopathologie phénoménologique ou issus de la philosophie de la vie - Minkowski, Gebsattel, Erwin Straus, Binswanger, Tellenbach -, les troubles de la perception du temps chez les malades mentaux atteints en particulier de dépression, et il s'interroge sur la possibilité de se soustraire à ces troubles. Revenant à la pensée grecque primitive et à sa distinction entre chronos, le temps qui nous domine, et aiôn, le temps qui nous libère, l'auteur tente, dans les conditions de la modernité, de reconquérir ce contenu de vérité en l'ouvrant sur une réflexion quasi théologique.
Dans les textes présentés et rassemblés ici, Michael Theunissen interroge la notion de temps et esquisse une "théologie négative du temps". Questionnant la tradition philosophique depuis Parménide, Platon, saint Augustin, Kierkegaard, Simmel, Husserl, Sartre, l'auteur introduit la thèse d'une domination du temps sur les hommes qui produirait une souffrance, particulièrement visible chez les sujets atteints de névrose, et incitant à une résistance, à un affranchissement de l'ordre du temps.
Theunissen analyse, tout en discutant avec les représentants éminents de la psychopathologie phénoménologique ou issus de la philosophie de la vie - Minkowski, Gebsattel, Erwin Straus, Binswanger, Tellenbach -, les troubles de la perception du temps chez les malades mentaux atteints en particulier de dépression, et il s'interroge sur la possibilité de se soustraire à ces troubles. Revenant à la pensée grecque primitive et à sa distinction entre chronos, le temps qui nous domine, et aiôn, le temps qui nous libère, l'auteur tente, dans les conditions de la modernité, de reconquérir ce contenu de vérité en l'ouvrant sur une réflexion quasi théologique.