Terrains de campagne au Maroc. Les élections législatives de 2007

Par : Lamia Zaki

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  • Nombre de pages332
  • PrésentationBroché
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-8111-0257-9
  • EAN9782811102579
  • Date de parution01/09/2009
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Pour ceux qui, depuis le début des années 1990, annoncent la démocratisation du régime marocain, les législatives de septembre 2007 ont constitué une nouvelle étape dans la libéralisation politique du pays. Pour d'autres, le cas marocain confirme que des élections, même concurrentielles, peuvent contribuer à affermir l'emprise d'un pouvoir autoritaire sur le champ politique et partisan. Certes, l'instauration d'un jeu électoral plus compétitif contribue à légitimer le régime dans un contexte où le Parlement ne participe qu'en marge à la définition des politiques publiques nationales. Le propos des auteurs consiste cependant à montrer que la routinisation des opérations électorales produit aussi des effets de réalité sur l'organisation du champ politique. Ces effets échappent en partie au pouvoir central et s'observent notamment à l'échelle localisée des circonscriptions. En privilégiant une lecture ethnographique des mobilisations et en explorant les terrains de la campagne électorale, cet ouvrage s'intéresse aux acteurs de l'élection " vus d'en bas " : depuis les meetings, dans les campagnes de porte-à-porte, au sein des équipes de soutien des partis, voire des associations qui s'engagent dans le scrutin. Quelles stratégies électorales mettent-ils en oeuvre '? A qui s'adressent-ils '? Comment s'organisent les réseaux électoraux pour convaincre et remporter les votes ? Les contributions s'ordonnent suivant trois volets qui interrogent le poids des notables et du clientélisme dans les élections, la participation des associations au jeu électoral, et enfin la portée et les limites du processus de normalisation politique des partis islamistes.
Pour ceux qui, depuis le début des années 1990, annoncent la démocratisation du régime marocain, les législatives de septembre 2007 ont constitué une nouvelle étape dans la libéralisation politique du pays. Pour d'autres, le cas marocain confirme que des élections, même concurrentielles, peuvent contribuer à affermir l'emprise d'un pouvoir autoritaire sur le champ politique et partisan. Certes, l'instauration d'un jeu électoral plus compétitif contribue à légitimer le régime dans un contexte où le Parlement ne participe qu'en marge à la définition des politiques publiques nationales. Le propos des auteurs consiste cependant à montrer que la routinisation des opérations électorales produit aussi des effets de réalité sur l'organisation du champ politique. Ces effets échappent en partie au pouvoir central et s'observent notamment à l'échelle localisée des circonscriptions. En privilégiant une lecture ethnographique des mobilisations et en explorant les terrains de la campagne électorale, cet ouvrage s'intéresse aux acteurs de l'élection " vus d'en bas " : depuis les meetings, dans les campagnes de porte-à-porte, au sein des équipes de soutien des partis, voire des associations qui s'engagent dans le scrutin. Quelles stratégies électorales mettent-ils en oeuvre '? A qui s'adressent-ils '? Comment s'organisent les réseaux électoraux pour convaincre et remporter les votes ? Les contributions s'ordonnent suivant trois volets qui interrogent le poids des notables et du clientélisme dans les élections, la participation des associations au jeu électoral, et enfin la portée et les limites du processus de normalisation politique des partis islamistes.