Tenir la rue. L'autodéfense socialiste 1929-1938

Par : Mathias Bouchenot

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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • Poids0.414 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-918059-49-3
  • EAN9782918059493
  • Date de parution06/05/2014
  • CollectionCeux d'en bas
  • ÉditeurLibertalia
  • PréfacierFrank Georgi

Résumé

La manifestation d'extrême droite à caractère insurrectionnel du 6 février 1934 provoque une réponse immédiate des partis de gauche, qui décident de s'allier afin de ne pas subir le sort des Italiens et des Allemands, défaits par le fascisme mussolinien et le national-socialisme. Ce rassemblement mène à la victoire électorale du Front populaire en mai 1936, immédiatement suivie d'un mouvement de grève sans précédent qui débouche sur l'obtention de nombreux droits, notamment les congés payés.
Matthias Bouchenot aborde dans cet ouvrage un angle mort de l'histoire des années 1930 : celle des groupes d'action et des groupes d'autodéfense de la SFIO (Parti socialiste), principalement dans la fédération de la Seine. Embryon d'armée révolutionnaire pour les uns, simples groupes chargés d'assurer la sécurité des cortèges, des meetings et des chefs politiques pour les autres, les "Jeunes Gardes socialistes" (JGS) et les "Toujours prêts pour servir" (TPPS) refusaient de laisser la rue aux ligues d'extrême droite et rêvaient de vivre des lendemains qui chantent.
Constituant l'aile gauche de la SFIO, ouverts aux tendances communistes révolutionnaires (trotskistes, luxemburgistes), proches des libertaires, les TPPS et les JGS incarnent l'image la plus éloquente du "Front populaire de combat".
La manifestation d'extrême droite à caractère insurrectionnel du 6 février 1934 provoque une réponse immédiate des partis de gauche, qui décident de s'allier afin de ne pas subir le sort des Italiens et des Allemands, défaits par le fascisme mussolinien et le national-socialisme. Ce rassemblement mène à la victoire électorale du Front populaire en mai 1936, immédiatement suivie d'un mouvement de grève sans précédent qui débouche sur l'obtention de nombreux droits, notamment les congés payés.
Matthias Bouchenot aborde dans cet ouvrage un angle mort de l'histoire des années 1930 : celle des groupes d'action et des groupes d'autodéfense de la SFIO (Parti socialiste), principalement dans la fédération de la Seine. Embryon d'armée révolutionnaire pour les uns, simples groupes chargés d'assurer la sécurité des cortèges, des meetings et des chefs politiques pour les autres, les "Jeunes Gardes socialistes" (JGS) et les "Toujours prêts pour servir" (TPPS) refusaient de laisser la rue aux ligues d'extrême droite et rêvaient de vivre des lendemains qui chantent.
Constituant l'aile gauche de la SFIO, ouverts aux tendances communistes révolutionnaires (trotskistes, luxemburgistes), proches des libertaires, les TPPS et les JGS incarnent l'image la plus éloquente du "Front populaire de combat".