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Dans les flèches du temps, nous nous retrouvons, comme Dante, devant une forêt obscure. Et si les images photographiques, loin d'être un temps linéaire, n'étaient que du temps morcelé ? Chaque parcelle de vue est l'entrée d'un labyrinthe qui nous épuise dans un autre temps, celui d'être radicalement différents et pourtant imbriqués à nous, où nous nous colorons au passage, nous imprégnant de leur temporalité intime.
Il ne suffit pas d'être, comme une sphère renfermant une essence, fût-elle multiple, il faut encore avoir parcouru jusqu'au vertige tous ces avoir-été.