Techniques contre humanisme - Grand Format

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Lucien Kroll - Techniques contre humanisme.
L'humanisme est issu de l'hospitalité, cette vertu antique née avant le langage : elle était l'équilibre instinctif des hommes encore proches de l'animal... Lire la suite
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Résumé

L'humanisme est issu de l'hospitalité, cette vertu antique née avant le langage : elle était l'équilibre instinctif des hommes encore proches de l'animal : ils vivaient en hordes, en bandes, en tribus, en meutes... L'hospitalité avait humanisé leurs comportements innocemment sauvages : elle est devenue " humanisme ". L'humanisme fluctuait à travers combats, guerres, famines, etc. ; il réapparaissait au cours des grandes périodes de prises de conscience, du Siècle grec jusqu'aux Lumières, jusqu'à nos jours, jusqu'à l'universalisation technique et marchande et le suicide collectif de l'humanité (comme les lemmings ? )...
Ainsi, dans les " premiers temps ", nous, les hominidés, nous vivions comme nos cousins les animaux : nous possédions cette cohésion de groupe (les loups ne se mangent pas entre eux) : c'était l'hospitalité, devenue plus tard, l'humanisme. L'hospitalité s'est réfugiée dans notre cerveau reptilien qui est encore celui de l'instinct de la décision : les psychologues de la vente connaissent ce déclic " irrationnel "...
Lorsque nous étions préhistoriques, chasseurs, cueilleurs et promeneurs, nous avons très lentement inventé une première technique admirable : l'agriculture. Celle-ci nous a imposé la sédentarisation et, spontanément est né l'urbanisme. C'était déjà une révolution des moeurs : cela avait été a été le début encore innocent, des besoins de prévision et d'action sur la nature : la prospective y était née...
Ainsi, se sont créés les éléments urbains : un homme marche et il crée spontanément une rue : celle-ci est habitable, éternelle, vivante. Elle se peuple d'habitations de chaque côté : elles se parlent : c'est une action humaniste de communication longitudinale et transversale. Un autre homme marche à sa rencontre. Ils s'arrêtent tous deux et se parlent : leur parole a ainsi créé la place, un autre espace humaniste de communication, lorsque des huttes se placent autour du chef.
Puis viennent une église, un café, des commerces, une autorité, etc. Ce sont les deux formes urbaines éternelles : il y a encore la cour et le jardin... La place et la rue ne sont pas des instruments rationnels : ce sont des liens mythiques et écologiques d'habitants. Le Corbusier n'avait pas le droit de supprimer ce système de relation pour inventer une géométrie disciplinaire. Puis la grille, l'échiquier : il n'est fait que de lignes parallèles.
Celles-ci sont des objets urbains qui, par définition géométrique, ne se rencontrent jamais ! Les Grecs avaient inventé l'échiquier mais, sagement, ils ne l'ont utilisé que pour leurs colonies d'Asie Mineure. L'Acropole est une symphonie d'obliques, de désordre vivant... Toute autre est la fondation, déjà militaire de Rome, sur un carré orienté selon un principe Nord/Sud abstrait. Logique : il a commencé par un crime.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/2016
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-84534-261-3
  • EAN
    9782845342613
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    64 pages
  • Poids
    0.136 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 20,0 cm × 1,0 cm

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?L'humanisme est issu de l'hospitalité, cette vertu antique née avant le langage : elle était l'équilibre instinctif des hommes encore proches de l'animal : ils vivaient en hordes, en bandes, en tribus, en meutes... L'hospitalité avait humanisé leurs comportements innocemment sauvages : elle est devenue « humanisme ». L'humanisme fluctuait à travers combats, guerres, famines, etc. ; il réapparaissait au cours des grandes périodes de prises de conscience, du Siècle grec jusqu'aux Lumières, jusqu'à nos jours, jusqu'à l'universalisation technique et marchande et le suicide collectif de l'humanité (comme les lemmings ?)...
Ainsi, dans les « premiers temps », nous, les hominidés, nous vivions comme nos cousins les animaux : nous possédions cette cohésion de groupe (les loups ne se mangent pas entre eux) : c'était l'hospitalité, devenue plus tard, l'humanisme. L'hospitalité s'est réfugiée dans notre cerveau reptilien qui est encore celui de l'instinct de la décision : les psychologues de la vente connaissent ce déclic « irrationnel »...
Lorsque nous étions préhistoriques, chasseurs, cueilleurs et promeneurs, nous avons très lentement inventé une première technique admirable : l'agriculture. Celle-ci nous a imposé la sédentarisation et, spontanément est né l'urbanisme. C'était déjà une révolution des mœurs : cela avait été a été le début encore innocent, des besoins de prévision et d'action sur la nature : la prospective y était née...
Ainsi, se sont créés les éléments urbains : un homme marche et il crée spontanément une rue : celle-ci est habitable, éternelle, vivante. Elle se peuple d'habitations de chaque côté : elles se parlent : c'est une action humaniste de communication longitudinale et transversale. Un autre homme marche à sa rencontre. Ils s'arrêtent tous deux et se parlent : leur parole a ainsi créé la place, un autre espace humaniste de communication, lorsque des huttes se placent autour du chef.
Puis viennent une église, un café, des commerces, une autorité, etc. Ce sont les deux formes urbaines éternelles : il y a encore la cour et le jardin... La place et la rue ne sont pas des instruments rationnels : ce sont des liens mythiques et écologiques d'habitants. Le Corbusier n'avait pas le droit de supprimer ce système de relation pour inventer une géométrie disciplinaire. Puis la grille, l'échiquier : il n'est fait que de lignes parallèles.
Celles-ci sont des objets urbains qui, par définition géométrique, ne se rencontrent jamais ! Les Grecs avaient inventé l'échiquier mais, sagement, ils ne l'ont utilisé que pour leurs colonies d'Asie Mineure. L'Acropole est une symphonie d'obliques, de désordre vivant... Toute autre est la fondation, déjà militaire de Rome, sur un carré orienté selon un principe Nord/Sud abstrait. Logique : il a commencé par un crime.

À propos de l'auteur

Biographie de Lucien Kroll

?Lucien Kroll est un architecte belge né à Bruxelles le 13 mars 1927. Ancien élève de l'Institut supérieur international d'urbanisme appliqué. Architecte de réputation mondiale, très proche du groupe d'architectes japonais Team Zoo, réputé pour leur travail très en relation avec la nature. Depuis une cinquantaine d'année L. Kroll pratique ce que l'on appelle l'architecture « participative », c'est-à-dire qu'il élabore le concept de son architecture avec les futurs occupants. Il a notamment réalisé une partie importante du campus de Woluwé-Saint-Lambert de l'Université catholique de Louvain.
Le bâtiment principal du site, la Maison médicale (surnommé la « mémé ») rappelle un bidonville par l'utilisation de multiples matériaux, d'absence de symétrie, un aspect chaotique et des couleurs différentes. L.?Kroll est par ailleurs un grand militant de l'écologie (« Les amis de la Terre ») et un défenseur de la norme HQE (haute qualité environnementale).

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