Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
FAUT VOIR DESSINER Tignous pour comprendre. A Charlie, je le regarde faire : la main gauche glisse sur la page, sans jamais se relever, et le trait coule,...
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FAUT VOIR DESSINER Tignous pour comprendre. A Charlie, je le regarde faire : la main gauche glisse sur la page, sans jamais se relever, et le trait coule, sûr de lui, élégant du début à la fin. Tignous enveloppe la vie de ses arabesques. La vie est dure ? Les dessins de Tignous sont impitoyables, avec la cruauté du discours bien sicelé.
Ils disent des choses simples : les nantis se gavent, les pauvres serrent leur ceinture, d'humilient, se prostituent, souffrent. Les riches mentent. La richesse est laide, loin des photos maquillées des magazines, et le beau trait de Tignous le dévoile. Elle est monstrueuse, comme ces gros hommes, obèses et monstrueux. Tignous faire dire à ses patrons des choses cyniques, et pourtant ses dessins ne le sont pas. Il y a , au fond de chacun, une parcelle d'humanité, peut-être même d'espoir. Pourquoi ? Parce que Tignous est un artiste, et qu'un artiste ne peut jamais bâtie tout ce qu'il fait sur le désespoir. Tiens, si j'étais un patron, j'investirais dans du Tignous ! Oncle Bernard.