Takemusu Aiki - Volume 2

Edité au Japon en 1986, Takemusu Aiki n’avait encore jamais été traduit jusqu’à cette première traduction française, demeurant au Japon même, chose intime. Pourtant Takemusu Aiki est sans doute l’ouvrage de référence de tous les pratiquants d’aikido comme l’affirme Ueshiba Kisshomaru, fils du fondateur et responsable mondial de l’aikido à l’époque de la sortie de l’ouvrage au Japon : « Parmi l’abondance des livres sur l’aikido, Takemusu Aiki est l’oeuvre qu’il faut toujours garder sur soi car il exprime sans détour l’esprit du vénérable Morihei et attire notre attention avec force sur sa signification essentielle », ou encore Tamura Nobuyoshi, 8ème dan, l’un des chefs de file de l’aikido en Europe, ancien élève de Ueshiba Morihei : « Ces derniers temps de plus en plus de livres traitant de l’aikido sont publiés mais bien peu s’approchent de sa substantifique moelle.
Qu’aujourd’hui l’on puisse avoir accès à un texte aussi essentiel est remarquable ». L’édition française de Takemusu Aiki est constituée de 5 volumes. Les textes de Ueshiba Morihei qui plongent le lecteur dans la pensée japonaise la plus traditionnelle sont introduits et annotés de manière à rendre leur lecture plus aisée. Un ouvrage passionnant pour les amateurs d’orientalisme et édifiant pour tous ceux qui mènent une quête spirituelle.
Morihei Ueshiba (1883-1969) Le portrait de Morihei Ueshiba, Fondateur de l’aikido, figure dans la plupart des dojos de France et du monde. L’aikido regroupe en effet aujourd’hui plus de 70 000 pratiquants en France et plusieurs centaines de milliers sur les cinq continents. Paradoxalement l’aspect philosophique de son oeuvre demeure quasiment inconnu. Ses écrits, 40 ans après son décès, commencent seulement à être traduits et publiés.
Ces publications révèlent un enseignement riche et complexe, ayant notamment pour fondement le bouddhisme et le shinto et élaboré en vue d’un seul objectif : construire un monde en paix. L’oeuvre de Ueshiba fait écho à la littérature japonaise la plus ancienne, notamment au premier livre japonais, le Kojiki, et établit, de par sa volonté d’universalisme, des ponts entre Orient et Occident.