Nous, on est des encombrants. On ne sait pas où nous foutre. On est la conséquence d'un truc qu'a mal tourné et qui nous prédestine à mal tourner. On veut nous oublier pour nous effacer. On est coupables des erreurs qui nous ont précédés. On a peur et on fait peur. Il paraît que je suis un "danger en devenir" et je finis par le croire. Je dois louer sur terre avec zéro thune et à chaque inspiration me fais carotte.
On n'est pas des enfants. On est des mineurs. On nous a placés sous terre. Comment résonne aujourd'hui le mythe d'Antigone alors que le monde contemporain plonge les plus jeunes dans un état de sidération ? Quel Nard portent ces derniers sur leur propre impuissance, sur leur nécessité de créer une révolte impossible ? Entre le désespoir et la résistance, qu'est-ce que le choix d'Antigone raconte de nous, de la société à laquelle nous appartenons ? Que nous reste-t-il de nos souvenirs d'enfance ?
Nous, on est des encombrants. On ne sait pas où nous foutre. On est la conséquence d'un truc qu'a mal tourné et qui nous prédestine à mal tourner. On veut nous oublier pour nous effacer. On est coupables des erreurs qui nous ont précédés. On a peur et on fait peur. Il paraît que je suis un "danger en devenir" et je finis par le croire. Je dois louer sur terre avec zéro thune et à chaque inspiration me fais carotte.
On n'est pas des enfants. On est des mineurs. On nous a placés sous terre. Comment résonne aujourd'hui le mythe d'Antigone alors que le monde contemporain plonge les plus jeunes dans un état de sidération ? Quel Nard portent ces derniers sur leur propre impuissance, sur leur nécessité de créer une révolte impossible ? Entre le désespoir et la résistance, qu'est-ce que le choix d'Antigone raconte de nous, de la société à laquelle nous appartenons ? Que nous reste-t-il de nos souvenirs d'enfance ?