Tahiti Ma'ohi. Culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie française
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- Nombre de pages529
- PrésentationBroché
- Poids0.865 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 3,5 cm
- ISBN978-2-915654-50-9
- EAN9782915654509
- Date de parution01/12/2008
- ÉditeurAu vent des îles
Résumé
Depuis la fin des années 1970 se manifeste à Tahiti une défense des racines s'exprimant au moyen de l'appellation " ma'ohi " qui qualifie ce qui est autochtone, originaire des îles polynésiennes. Ces nouvelles préoccupations culturelles et identitaires ont par exemple entraîné la réapparition massive du tatouage dont la pratique avait disparu au XIXe siècle. Cet ouvrage tente de livrer l'essentiel du discours identitaire ma'ohi, qui accorde une grande place à la terre et à la langue dans la définition de l'identité, de l'appartenance. Il restitue les principaux écrits des précurseurs de ce mouvement, notamment Henri Hiro et Duro Raapoto. II aborde ainsi les domaines du théâtre, de la danse, de la marche sur le feu, de la poésie en langue autochtone. Le terme " ma'ohi " et la signification que ses partisans lui donnent sont appréhendés de façon critique à l'aide des données de la linguistique et de l'anthropologie. L'apologie de l'identité mà'ohi est aussi analysée dans l'ordre d'une pensée culturaliste, ce dont témoigne la question de la conception tahitienne du temps, que certains posent comme strictement inverse de celle des Occidentaux. Loin de " l'idéologie ma'ohi " tournée vers la différence, vers les racines, est aussi retracée l'apparition en Polynésie française d'un discours identitaire contemporain valorisant la pluriethnicité et la pluriculture, prônant une identité dite "polynésienne" potentiellement ouverte à tous. II est enfin procédé à un état des lieux des combats identitaires actuels, plus d'une génération après le début du renouveau ma'ohi. Sont étudiés les arts et les lettres, le lien entre religion et culture traditionnelle, ainsi que les questions de droit (reconnaissance des langues polynésiennes, revendications foncières et coutumières liées à l'autochtonie).
Depuis la fin des années 1970 se manifeste à Tahiti une défense des racines s'exprimant au moyen de l'appellation " ma'ohi " qui qualifie ce qui est autochtone, originaire des îles polynésiennes. Ces nouvelles préoccupations culturelles et identitaires ont par exemple entraîné la réapparition massive du tatouage dont la pratique avait disparu au XIXe siècle. Cet ouvrage tente de livrer l'essentiel du discours identitaire ma'ohi, qui accorde une grande place à la terre et à la langue dans la définition de l'identité, de l'appartenance. Il restitue les principaux écrits des précurseurs de ce mouvement, notamment Henri Hiro et Duro Raapoto. II aborde ainsi les domaines du théâtre, de la danse, de la marche sur le feu, de la poésie en langue autochtone. Le terme " ma'ohi " et la signification que ses partisans lui donnent sont appréhendés de façon critique à l'aide des données de la linguistique et de l'anthropologie. L'apologie de l'identité mà'ohi est aussi analysée dans l'ordre d'une pensée culturaliste, ce dont témoigne la question de la conception tahitienne du temps, que certains posent comme strictement inverse de celle des Occidentaux. Loin de " l'idéologie ma'ohi " tournée vers la différence, vers les racines, est aussi retracée l'apparition en Polynésie française d'un discours identitaire contemporain valorisant la pluriethnicité et la pluriculture, prônant une identité dite "polynésienne" potentiellement ouverte à tous. II est enfin procédé à un état des lieux des combats identitaires actuels, plus d'une génération après le début du renouveau ma'ohi. Sont étudiés les arts et les lettres, le lien entre religion et culture traditionnelle, ainsi que les questions de droit (reconnaissance des langues polynésiennes, revendications foncières et coutumières liées à l'autochtonie).