Tableaux de familles. Heurs et malheurs scolaires en milieux populaires

Par : Bernard Lahire

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  • Nombre de pages297
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions15,4 cm × 24,1 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-02-023931-0
  • EAN9782020239318
  • Date de parution01/01/1998
  • CollectionHautes études
  • ÉditeurCoédition Gallimard/Seuil

Résumé

Quelles sont les différences internes aux milieux populaires susceptibles de rendre raison de variations, parfois considérables, dans la scolarité d'enfants d'environ huit ans ? Qu'est-ce qui peut éclairer le fait qu'une partie de ceux qui ont la plus grande probabilité de redoublement à l'école élémentaire peut échapper à ce risque et même, dans certains cas singuliers particulièrement intéressants, occuper les meilleures places dans les classements scolaires ? Les phénomènes de dissonances et de consonances entre des configurations familiales populaires et l'univers scolaire constituent donc l'objet central de ce livre. Les " tableaux de familles " qui forment le corps principal de l'ouvrage permettent notamment de comprendre comment un capital culturel familial peut se transmettre ou, au contraire, ne parvient pas à trouver les conditions de sa transmission : ou bien encore comment, en l'absence de capital culturel ou en l'absence d'action expresse de transmission d'un capital culturel existant, les savoirs scolaires peuvent tout de même être appropriés par les enfants.
Mais, en fin de compte, ce sont les notions mêmes de capital culturel, de transmission ou d'héritage qui - métaphores utiles lorsqu'on commente des tableaux croisant des variables - perdent de leur pertinence dès lors que, changeant d'échelle d'obsevation, on s'attache à la description et à l'analyse des mondalités de la socialisation familiale ou scolaire, dans le cadre d'une anthropologie des relations d'interdépendance.
Quelles sont les différences internes aux milieux populaires susceptibles de rendre raison de variations, parfois considérables, dans la scolarité d'enfants d'environ huit ans ? Qu'est-ce qui peut éclairer le fait qu'une partie de ceux qui ont la plus grande probabilité de redoublement à l'école élémentaire peut échapper à ce risque et même, dans certains cas singuliers particulièrement intéressants, occuper les meilleures places dans les classements scolaires ? Les phénomènes de dissonances et de consonances entre des configurations familiales populaires et l'univers scolaire constituent donc l'objet central de ce livre. Les " tableaux de familles " qui forment le corps principal de l'ouvrage permettent notamment de comprendre comment un capital culturel familial peut se transmettre ou, au contraire, ne parvient pas à trouver les conditions de sa transmission : ou bien encore comment, en l'absence de capital culturel ou en l'absence d'action expresse de transmission d'un capital culturel existant, les savoirs scolaires peuvent tout de même être appropriés par les enfants.
Mais, en fin de compte, ce sont les notions mêmes de capital culturel, de transmission ou d'héritage qui - métaphores utiles lorsqu'on commente des tableaux croisant des variables - perdent de leur pertinence dès lors que, changeant d'échelle d'obsevation, on s'attache à la description et à l'analyse des mondalités de la socialisation familiale ou scolaire, dans le cadre d'une anthropologie des relations d'interdépendance.
A quoi sert la sociologie ?
Bernard Lahire
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