Pour la sociologie. Et pour en finir avec une prétendue "culture de l'excuse"

Par : Bernard Lahire

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  • Nombre de pages182
  • PrésentationBroché
  • Poids0.188 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,1 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7071-8860-1
  • EAN9782707188601
  • Date de parution07/01/2016
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Depuis plusieurs décennies, la sociologie est régulièrement accusée d'excuser la délinquance, le crime et le terrorisme, ou même de justifier les incivilités et les échecs scolaires. A gauche comme à droite, nombre d'éditorialistes et de responsables politiques s'en prennent à une "culture de l'excuse" sociologique, voire à un "sociologisme " qui serait devenu dominant. Bernard Lahire démonte ici cette vulgate et son lot de fantasmes et de contre-vérités.
Il livre un plaidoyer lumineux pour la sociologie et, plus généralement, pour les sciences qui se donnent pour mission d'étudier avec rigueur le monde social. Il rappelle que comprendre les déterminismes sociaux et les formes de domination permet de rompre avec cette vieille philosophie de la responsabilité qui a souvent pour effet de légitimer les vainqueurs de la compétition sociale et de reconduire certains mythes comme celui du self made man, celui de la "méritocratie" ou celui du "génie" individuel.
Plus que la morale ou l'éducation civique, les sciences sociales devraient se trouver au coeur de la formation du citoyen, dès le plus jeune âge. En développant la prise de distance à l'égard du monde social, elles pourraient contribuer à former des citoyens qui seraient un peu plus sujets de leurs actions.
Depuis plusieurs décennies, la sociologie est régulièrement accusée d'excuser la délinquance, le crime et le terrorisme, ou même de justifier les incivilités et les échecs scolaires. A gauche comme à droite, nombre d'éditorialistes et de responsables politiques s'en prennent à une "culture de l'excuse" sociologique, voire à un "sociologisme " qui serait devenu dominant. Bernard Lahire démonte ici cette vulgate et son lot de fantasmes et de contre-vérités.
Il livre un plaidoyer lumineux pour la sociologie et, plus généralement, pour les sciences qui se donnent pour mission d'étudier avec rigueur le monde social. Il rappelle que comprendre les déterminismes sociaux et les formes de domination permet de rompre avec cette vieille philosophie de la responsabilité qui a souvent pour effet de légitimer les vainqueurs de la compétition sociale et de reconduire certains mythes comme celui du self made man, celui de la "méritocratie" ou celui du "génie" individuel.
Plus que la morale ou l'éducation civique, les sciences sociales devraient se trouver au coeur de la formation du citoyen, dès le plus jeune âge. En développant la prise de distance à l'égard du monde social, elles pourraient contribuer à former des citoyens qui seraient un peu plus sujets de leurs actions.