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"Hanson ignorait encore qu'il venait de décider de faire ce que l'armée attend précisément de certains de ses hommes, des meilleurs des siens – tenter de la battre à son propre jeu. Guerre était le nom de ce jeu et, lorsqu'on frôle la guerre de trop près, qu'on la regarde au fond des yeux, elle peut vous entraîner tout entier, muscles, cervelle et sang, jusqu'au plus profond de son coeur, et jamais plus vous ne trouverez la joie en dehors d'elle.
Hors d'elle, amour, travail et amitié ne sont plus que déboires." Entre l'apparition du jeune conscrit Hanson, quittant l'université pour servir au Vietnam, et celle de son double infernal, le sergent Hanson, membre des Forces Spéciales, il ne s'est guère écoulé que deux ans. Deux ans qui expliquent comment la devise de l'armée américaine, "In God we trust", peut se transformer en "Sympathy for the Devil".
Kent Anderson a été les deux Hanson. Son livre n'est pas un livre de plus sur la guerre, mais l'un des rares reportages sur l'enfer.