Survivre à l'Anthropocène. Par-delà guerre civile et effondrement

Par : Enzo Lesourt
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  • Nombre de pages270
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.366 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,7 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-13-080039-2
  • EAN9782130800392
  • Date de parution14/03/2018
  • CollectionL'écologie en questions
  • ÉditeurPUF

Résumé

L'Anthropocène rend la Cité des hommes vulnérable : le dérèglement climatique globalise les risques de guerres civiles et de catastrophes environnementales. En à peine quelques siècles, la Modernité occidentale, qui avait fait de l'accumulation sans fin de l'excédent d'énergie la solution pour faire durer le monde dans la paix, a trahi sa promesse : éviter l'effondrement de notre civilisation, la rendre durable, est à présent une urgence collective.
Or, la Modernité était déjà une tentative de réponse au risque d'effondrement produit par le gouvernement primitif et antique de l'excédent, fondé sur sa consumation et farouchement opposé à son accumulation. Entre consumation et accumulation, Homo consumis et Homo ceconomicus, guerres civiles et catastrophes environnementales : quel nouveau gouvernement pour l'excédent en ce début de XXIe siècle ? Survivre à l'Anthropocène revient donc à bâtir une nouvelle théorie de l'écologie politique qui réactiverait le thumos de Platon - l'organe du débordement, démon refoulé en vain par les modernes.
Et si l'avenir de la Cité des hommes était lié au destin de cette partie inflammable de l'âme humaine ?
L'Anthropocène rend la Cité des hommes vulnérable : le dérèglement climatique globalise les risques de guerres civiles et de catastrophes environnementales. En à peine quelques siècles, la Modernité occidentale, qui avait fait de l'accumulation sans fin de l'excédent d'énergie la solution pour faire durer le monde dans la paix, a trahi sa promesse : éviter l'effondrement de notre civilisation, la rendre durable, est à présent une urgence collective.
Or, la Modernité était déjà une tentative de réponse au risque d'effondrement produit par le gouvernement primitif et antique de l'excédent, fondé sur sa consumation et farouchement opposé à son accumulation. Entre consumation et accumulation, Homo consumis et Homo ceconomicus, guerres civiles et catastrophes environnementales : quel nouveau gouvernement pour l'excédent en ce début de XXIe siècle ? Survivre à l'Anthropocène revient donc à bâtir une nouvelle théorie de l'écologie politique qui réactiverait le thumos de Platon - l'organe du débordement, démon refoulé en vain par les modernes.
Et si l'avenir de la Cité des hommes était lié au destin de cette partie inflammable de l'âme humaine ?