Sur les sentiers de la violence. Politiques de la mémoire et conflit armé au Pérou
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- Nombre de pages268
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.374 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-37154-129-0
- EAN9782371541290
- Date de parution24/04/2019
- CollectionTravaux & mémoires
- ÉditeurIHEAL
Résumé
Basé sur des enquêtes menées dans les Andes quechuas d'Ayacucho, cet ouvrage interroge les séquelles du conflit fratricide qui endeuilla le Pérou à la fin du XXe siècle. Cet épisode opposa l'Etat aux maoïstes du Sentier lumineux et creusa de profondes fractures ethniques, socioéconomiques et politiques. Les violentes disputes qui entourent l'usage des termes terroriste, victime ou héros exercent toujours —à vingt ans de la fin officielle du conflit — un pouvoir performatif sur l'identité et le destin de nombreux individus.
Dans ce contexte, comment se construisent de nos jours les mémoires de la guerre ? Pour le comprendre, Valérie Robin Azevedo s'est intéressée aux bricolages sémiotiques qui permettent aux communautés quechuas, les plus éprouvées par la guerre, d'évoquer la violence. Influencées à la fois par un discours hérité de la Commission de la vérité, mais aussi par l'imaginaire culturel andin, ces configurations inédites forment autant de chemins de traverses dans la quête d'un vivre ensemble apaisé.
Décalées par rapport au modèle prôné par la justice transitionnelle, les dynamiques mémorielles analysées sont peu visibles dans l'espace public national. Pourtant, elles révèlent la valeur symbolique et sociale des procédés alternatifs de gestion du passé en contexte post-conflit. Sur les sentiers de la violence constitue à ce titre un essai original d'anthropologie des mémoires de guerres civiles.
Dans ce contexte, comment se construisent de nos jours les mémoires de la guerre ? Pour le comprendre, Valérie Robin Azevedo s'est intéressée aux bricolages sémiotiques qui permettent aux communautés quechuas, les plus éprouvées par la guerre, d'évoquer la violence. Influencées à la fois par un discours hérité de la Commission de la vérité, mais aussi par l'imaginaire culturel andin, ces configurations inédites forment autant de chemins de traverses dans la quête d'un vivre ensemble apaisé.
Décalées par rapport au modèle prôné par la justice transitionnelle, les dynamiques mémorielles analysées sont peu visibles dans l'espace public national. Pourtant, elles révèlent la valeur symbolique et sociale des procédés alternatifs de gestion du passé en contexte post-conflit. Sur les sentiers de la violence constitue à ce titre un essai original d'anthropologie des mémoires de guerres civiles.
Basé sur des enquêtes menées dans les Andes quechuas d'Ayacucho, cet ouvrage interroge les séquelles du conflit fratricide qui endeuilla le Pérou à la fin du XXe siècle. Cet épisode opposa l'Etat aux maoïstes du Sentier lumineux et creusa de profondes fractures ethniques, socioéconomiques et politiques. Les violentes disputes qui entourent l'usage des termes terroriste, victime ou héros exercent toujours —à vingt ans de la fin officielle du conflit — un pouvoir performatif sur l'identité et le destin de nombreux individus.
Dans ce contexte, comment se construisent de nos jours les mémoires de la guerre ? Pour le comprendre, Valérie Robin Azevedo s'est intéressée aux bricolages sémiotiques qui permettent aux communautés quechuas, les plus éprouvées par la guerre, d'évoquer la violence. Influencées à la fois par un discours hérité de la Commission de la vérité, mais aussi par l'imaginaire culturel andin, ces configurations inédites forment autant de chemins de traverses dans la quête d'un vivre ensemble apaisé.
Décalées par rapport au modèle prôné par la justice transitionnelle, les dynamiques mémorielles analysées sont peu visibles dans l'espace public national. Pourtant, elles révèlent la valeur symbolique et sociale des procédés alternatifs de gestion du passé en contexte post-conflit. Sur les sentiers de la violence constitue à ce titre un essai original d'anthropologie des mémoires de guerres civiles.
Dans ce contexte, comment se construisent de nos jours les mémoires de la guerre ? Pour le comprendre, Valérie Robin Azevedo s'est intéressée aux bricolages sémiotiques qui permettent aux communautés quechuas, les plus éprouvées par la guerre, d'évoquer la violence. Influencées à la fois par un discours hérité de la Commission de la vérité, mais aussi par l'imaginaire culturel andin, ces configurations inédites forment autant de chemins de traverses dans la quête d'un vivre ensemble apaisé.
Décalées par rapport au modèle prôné par la justice transitionnelle, les dynamiques mémorielles analysées sont peu visibles dans l'espace public national. Pourtant, elles révèlent la valeur symbolique et sociale des procédés alternatifs de gestion du passé en contexte post-conflit. Sur les sentiers de la violence constitue à ce titre un essai original d'anthropologie des mémoires de guerres civiles.




![[Im]matérialités de la mort](https://products-images.di-static.com/image/valerie-robin-azevedo-im-materialites-de-la-mort/9782271131348-200x303-1.webp)


