Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il n'est pas exagéré de dire que Paul Ricoeur a débuté a carrière philosophique par une traduction, celle des Idées directrices pour une phénoménologie...
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Il n'est pas exagéré de dire que Paul Ricoeur a débuté a carrière philosophique par une traduction, celle des Idées directrices pour une phénoménologie d'Edmund Husserl ; par la suite, il s'est consacré à herméneutique dont il est devenu, en France, l'une des grandes figures. La traduction et les problèmes qu'elle pose, aussi bien sur un plan linguistique que u point de vue plus large de la philosophie du langage, sont donc au cœur de sa réflexion ; d'autant que Ricoeur s'est également attaché à l'interprétation de la Bible en discutant de près les enjeux de es diverses traductions. Les trois textes rassemblés ici constituent véritablement un ensemble cohérent où l'auteur cherche sortir du dilemme trop connu ; la traduction serait possible en toute rigueur théorique, or elle est de tout temps pratiquée effectivement. Il entend donc en finir avec cette objection préjudicielle contre la traduction en proposant d'y voir la mise en œuvre d'une " équivalence sans identité " qui permet également de comprendre la nécessité d'avoir sans cesse à retraduire ces textes que chaque époque cherche à constituer en " classiques ". La traduction apparaît alors comme une des composantes de la dynamique culturelle qui installe un présent, en relisant une tradition, ainsi rendu à la vie.