Sur la Terre Sainte et l'Egypte (1336)
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- Nombre de pages205
- PrésentationRelié
- FormatGrand Format
- Poids0.486 kg
- Dimensions16,1 cm × 25,1 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-271-12053-3
- EAN9782271120533
- Date de parution06/12/2018
- CollectionSources d'histoire médiévale
- ÉditeurCNRS
- Commentateur (texte)Christiane Deluz
Résumé
Présentation et commentaire par Christiane DELUZ En 1336, Guillaume de Boldensele, frère Prêcheur du couvent de Minden, de retour d'un pèlerinage à Jérusalem, rédige, à la demande du cardinal de Talleyrand, personnage influent de la cour pontificale d'Avignon, un Liber consacré à la Terre Sainte et à l'Egypte. Parmi les nombreux récits de pèlerinage du XIVe siècle qui nous sont parvenus, celui-ci se distingue par l'étendue de la culture dont il témoigne.
Culture théologique, ce qui ne surprend pas, mais aussi culture scientifique, jointe à une curiosité d'esprit, qui l'amène à confronter son savoir à l'expérience, devant des phénomènes jugés miraculeux, à construire une image du monde fondée à la fois sur la cartographie et sur ses propres observations. Dès 1351, Jean le Long, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer, insère ce récit dans la série de traductions qu'il consacre au Proche-Orient et à l'Asie récemment découverte, offrant ainsi un témoignage intéressant sur le nouveau statut du français comme " langue de clergie ".
Ainsi c'est à un double titre que l'oeuvre de Boldensele mérite d'être tirée de l'oubli.
Culture théologique, ce qui ne surprend pas, mais aussi culture scientifique, jointe à une curiosité d'esprit, qui l'amène à confronter son savoir à l'expérience, devant des phénomènes jugés miraculeux, à construire une image du monde fondée à la fois sur la cartographie et sur ses propres observations. Dès 1351, Jean le Long, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer, insère ce récit dans la série de traductions qu'il consacre au Proche-Orient et à l'Asie récemment découverte, offrant ainsi un témoignage intéressant sur le nouveau statut du français comme " langue de clergie ".
Ainsi c'est à un double titre que l'oeuvre de Boldensele mérite d'être tirée de l'oubli.
Présentation et commentaire par Christiane DELUZ En 1336, Guillaume de Boldensele, frère Prêcheur du couvent de Minden, de retour d'un pèlerinage à Jérusalem, rédige, à la demande du cardinal de Talleyrand, personnage influent de la cour pontificale d'Avignon, un Liber consacré à la Terre Sainte et à l'Egypte. Parmi les nombreux récits de pèlerinage du XIVe siècle qui nous sont parvenus, celui-ci se distingue par l'étendue de la culture dont il témoigne.
Culture théologique, ce qui ne surprend pas, mais aussi culture scientifique, jointe à une curiosité d'esprit, qui l'amène à confronter son savoir à l'expérience, devant des phénomènes jugés miraculeux, à construire une image du monde fondée à la fois sur la cartographie et sur ses propres observations. Dès 1351, Jean le Long, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer, insère ce récit dans la série de traductions qu'il consacre au Proche-Orient et à l'Asie récemment découverte, offrant ainsi un témoignage intéressant sur le nouveau statut du français comme " langue de clergie ".
Ainsi c'est à un double titre que l'oeuvre de Boldensele mérite d'être tirée de l'oubli.
Culture théologique, ce qui ne surprend pas, mais aussi culture scientifique, jointe à une curiosité d'esprit, qui l'amène à confronter son savoir à l'expérience, devant des phénomènes jugés miraculeux, à construire une image du monde fondée à la fois sur la cartographie et sur ses propres observations. Dès 1351, Jean le Long, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer, insère ce récit dans la série de traductions qu'il consacre au Proche-Orient et à l'Asie récemment découverte, offrant ainsi un témoignage intéressant sur le nouveau statut du français comme " langue de clergie ".
Ainsi c'est à un double titre que l'oeuvre de Boldensele mérite d'être tirée de l'oubli.