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Un beau matin, les français apprennent que leur pays ne sera plus approvisionné en pétrole. Dès lors, chacun utilise ses dernières réserves d'essence pour dévaliser les supermarchés et faire des provisions, en attendant que la situation se rétablisse. Mais les jours passent, et toujours pas une goutte de pétrole. Le cauchemar commence... Les supermarchés sont vides, et les ventres crient famine. Les agriculteurs sont attaqués et leurs champs dépouillés, les stations d'épuration n'étant plus approvisionnées, l'eau n'est plus potable, les victimes se multiplient.
La France bascule peu à peu dans la guerre civile : milices, bandes de criminels affamés et sans scrupules, exodes, famine, insalubrité, coupure d'électricité, réseaux de télécommunication quasi inexistants... Paranoïa, violence, faiblesse, mais aussi entraide, courage et humanité : quel camp l'emportera ? Un premier roman anticipatif écrit avec brio où on suit au jour le jour le basculement d'un petit village de province dans l'enfer.
Super bonne lecture !
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2015/12/sur-la-reserve-ecrit-par-carole-mijeon.html#more
Extrait de mon avis:
Sur la réserve est le premier roman de Carole Mijeon, une Nantaise à la plume prometteuse qui a su en quelques pages m'interpeller avec son livre si réaliste. Pourtant, j'étais très réticente pour lire ce bouquin qui ne me tentait pas plus que ça. La première de couverture ne m'inspirait pas grand-chose, les couleurs, le visuel, la bannière "Et s'il n'y avait plus de pétrole en France", tout cela ne me donnait pas envie de le découvrir. J'ai donc attendu le dernier moment pour me lancer dans cette lecture avec l'intime conviction que je n'irais pas au bout, et puis...
Et puis, j'ai fait la connaissance du narrateur Ludovic, un homme commun qui pourrait être mon voisin, mon ami ou une simple connaissance. Ludovic se retrouve, comme tous les Français, sans pétrole, donc sans carburant. Il faut aussi voir plus loin, car qui dit pénurie d'essence, dit pas de réapprovisionnement dans les supermarchés, donc plus de nourriture, plus de boisson, plus de tout ce qui est nécessaire à notre confort quotidien, mais pas que, plus de médecins, plus de médicaments, bref... Imaginez donc ce qui arrive aux personnes fragiles ou âgées !
Très vite, tous les habitants de la ville où réside Ludovic se retrouvent dans un pétrin inhabituel et inattendu. C'est avec intérêt que j'ai suivi les trente jours qui suivent le début de la pénurie.
Alors, on pourrait s'attendre à ce que les uns comptent sur les autres, à ce que les habitants s'entraident, à ce qu'ils se serrent les coudes, mais pas du tout. Non, là les gens se toisent, se méfient, sont prêts à se battre pour quelques pommes de terre, poireaux, choux... Ils veulent survivre, et ce, à n'importe quel prix. C'est "moi d'abord, les autres après". L'instinct animal reprend le dessus. Ça fait peur et la question que je me pose encore maintenant est : est-ce que ça se passerait réellement comme ça ?[...]
Pour lire la suite de mes ressentis, rdv sur mon blog lesleturesdelily.com