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Tantôt immergé dans "l'enfer néantisé" de la ville, tantôt auréolé des horizons du vaste monde, Arnaud Delcorte écrit avant tout en hommage aux êtres vivants, à tous ceux qui le côtoient, qu'il croise ou qu'il étreint, avec une préférence pour les extrêmes à qui il restitue leur part d'existence glorieuse affranchie des normes étouffantes - que ce soit Amira la drag-queen, le minuscule chihuaha compagnon, ou encore le mendiant rasta dans la branche de métro, tondu à cause des poux.
Il se baigne dans ce bain humain avec une volupté qui balance entre l'observation critique et la découpe bouchère pour finalement s'anéantir dans la posture zen.