Stratégies rebelles et aide internationale dans l'Afrique des Grands Lacs. 1981-2013
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages304
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.473 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-343-13919-7
- EAN9782343139197
- Date de parution28/05/2018
- CollectionMondes en mouvement
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierScott Straus
- PréfacierJean-Charles Jauffret
Résumé
Cet ouvrage aborde les conflits qui se sont déroulés dans les Grands Lacs d'Afrique entre 1981 et 2013, sous l'angle de l'étude des stratégies rebelles. Les théories d'histoire militaire, en particulier de la guérilla, sont mises en dialogue avec les études des effets de l'aide internationale. Cela permet de saisir le lien étroit qui s'est développé entre les deux sphères, militaire et diplomatico-humanitaire, depuis la fin de la guerre froide en Afrique centrale.
De la rébellion d'inspiration maoiste de la National Resistance Army en 1981 en Ouganda à celle reposant sur la terreur du M23 en 2013 en République démocratique du Congo, les différents mouvements ont expérimenté de nouvelles tactiques. En réaction aux interventions diplomatiques et humanitaires, ils ont pris de manière croissante les civils pour cibles, afin d'obtenir toujours plus de dividendes politiques et économiques de la guerre.
Les concentrations de réfugiés, les déplacements forcés de populations, les viols comme arme de guerre et le recrutement d'enfants dans les rangs des rébellions sont autant de tactiques qui, dans une surenchère de l'horreur, ont permis aux chefs rebelles des quatre pays concernés (Ouganda, Rwanda, RDC, Burundi) de mettre en place des filières lucratives d'exploitation illégale des ressources naturelles, ou d'accéder à des postes de pouvoir dans le cadre de solutions négociées diplomatiquement.
De la rébellion d'inspiration maoiste de la National Resistance Army en 1981 en Ouganda à celle reposant sur la terreur du M23 en 2013 en République démocratique du Congo, les différents mouvements ont expérimenté de nouvelles tactiques. En réaction aux interventions diplomatiques et humanitaires, ils ont pris de manière croissante les civils pour cibles, afin d'obtenir toujours plus de dividendes politiques et économiques de la guerre.
Les concentrations de réfugiés, les déplacements forcés de populations, les viols comme arme de guerre et le recrutement d'enfants dans les rangs des rébellions sont autant de tactiques qui, dans une surenchère de l'horreur, ont permis aux chefs rebelles des quatre pays concernés (Ouganda, Rwanda, RDC, Burundi) de mettre en place des filières lucratives d'exploitation illégale des ressources naturelles, ou d'accéder à des postes de pouvoir dans le cadre de solutions négociées diplomatiquement.
Cet ouvrage aborde les conflits qui se sont déroulés dans les Grands Lacs d'Afrique entre 1981 et 2013, sous l'angle de l'étude des stratégies rebelles. Les théories d'histoire militaire, en particulier de la guérilla, sont mises en dialogue avec les études des effets de l'aide internationale. Cela permet de saisir le lien étroit qui s'est développé entre les deux sphères, militaire et diplomatico-humanitaire, depuis la fin de la guerre froide en Afrique centrale.
De la rébellion d'inspiration maoiste de la National Resistance Army en 1981 en Ouganda à celle reposant sur la terreur du M23 en 2013 en République démocratique du Congo, les différents mouvements ont expérimenté de nouvelles tactiques. En réaction aux interventions diplomatiques et humanitaires, ils ont pris de manière croissante les civils pour cibles, afin d'obtenir toujours plus de dividendes politiques et économiques de la guerre.
Les concentrations de réfugiés, les déplacements forcés de populations, les viols comme arme de guerre et le recrutement d'enfants dans les rangs des rébellions sont autant de tactiques qui, dans une surenchère de l'horreur, ont permis aux chefs rebelles des quatre pays concernés (Ouganda, Rwanda, RDC, Burundi) de mettre en place des filières lucratives d'exploitation illégale des ressources naturelles, ou d'accéder à des postes de pouvoir dans le cadre de solutions négociées diplomatiquement.
De la rébellion d'inspiration maoiste de la National Resistance Army en 1981 en Ouganda à celle reposant sur la terreur du M23 en 2013 en République démocratique du Congo, les différents mouvements ont expérimenté de nouvelles tactiques. En réaction aux interventions diplomatiques et humanitaires, ils ont pris de manière croissante les civils pour cibles, afin d'obtenir toujours plus de dividendes politiques et économiques de la guerre.
Les concentrations de réfugiés, les déplacements forcés de populations, les viols comme arme de guerre et le recrutement d'enfants dans les rangs des rébellions sont autant de tactiques qui, dans une surenchère de l'horreur, ont permis aux chefs rebelles des quatre pays concernés (Ouganda, Rwanda, RDC, Burundi) de mettre en place des filières lucratives d'exploitation illégale des ressources naturelles, ou d'accéder à des postes de pouvoir dans le cadre de solutions négociées diplomatiquement.