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  • Nombre de pages141
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.154 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-267-02152-3
  • EAN9782267021523
  • Date de parution10/03/2011
  • ÉditeurChristian Bourgois
  • TraducteurDominique Vittoz

Résumé

Cecilia vit depuis toujours dans l'orphelinat abrité par l'hospice de la Piétà, à Venise, où elle a été recueillie à sa naissance, quand sa mère l'a abandonnée. Elle y mène une vie rangée, partagée entre la routine rigoureuse du pensionnat et la musique : chaque jour, elle joue du violon à l'église, derrière un grillage qui la maintient à l'écart du regard des fidèles. Chaque nuit en revanche, en proie au poids d'une insoutenable solitude, elle ressent plus que jamais le manque de cette mère qu'elle n'a jamais connue. Aussi se relève-t-elle en cachette pour lui écrire des lettres qu'elle aimerait lui voir lire. C'est dans cet univers confiné et reclus que Cecilia évolue. La musique est sa seule source de joie et de réconfort, le seul moment qui lui permet si ce n'est d'échapper, du moins de supporter la rigidité des règles de l'internat. Mais un jour, l'année de ses seize ans, les choses changent. De façon imperceptible d'abord, tandis que Cecilia s'interroge toujours plus sur ses origines et souhaite donner une autre dimension à sa pratique artistique, puis de façon plus radicale, lorsqu'un nouveau professeur de musique vient remplacer le vieil abbé besogneux qui officiait auparavant : ce jeune prêtre aux cheveux roux n'est autre qu'Antonio Vivaldi Au fil de ce roman bâti comme une enquête par invocations, un petit pan du mystère est levé. Cependant, l'essentiel ne réside pas dans la vérité qu'elle peut obtenir sur l'autre (l'identité et les motivations de la mère absente). C'est plutôt en elle-même que Cecilia doit chercher de nouvelles ressources. Cecilia perce peu à peu le brouillard des évidences qu'on lui a imposées, les limites du moule où l'on voudrait qu'elle reste comme toutes les autres. Elle se débarrasse enfin de cette fascination morbide, qu'elle prenait pour une forme de liberté, qui la poussait à rechercher sa mère avec obstination. Elle prend en effet progressivement conscience que cette quête n'aura été pour elle qu'une étape nécessaire et échappe progressivement à la folie qui la guettait. Sa rencontre avec Vivaldi est fondatrice : l'arrachant définitivement aux noirceurs de ses pensées, elle confirme sa vocation et la plonge de façon définitive dans la vie où elle va pouvoir s'adonner entièrement à sa passion musicale. Poignant, le destin de Cecilia est aussi emblématique du parcours de nombreuses jeunes filles éduquées à l'hospice de la Pietà où a effectivement exercé Vivaldi au début de sa carrière, y construisant sa réputation. La maîtrise instrumentale des musiciennes de la Pietà était renommée à travers toute l'Europe. Vivaldi a composé nombre de concertos et de pièces de musique sacrée qu'elles ont interprétés brillamment. Tiziano Scarpa étant lui-même né dans cet hospice un temps reconverti en maternité au XXe siècle, a bâti cette fiction qui est tout autant une enquête en forme de retour aux sources qu'un hommage au compositeur de génie qu'il admire depuis son enfance, ainsi qu'à ses brillantes interprètes.
Cecilia vit depuis toujours dans l'orphelinat abrité par l'hospice de la Piétà, à Venise, où elle a été recueillie à sa naissance, quand sa mère l'a abandonnée. Elle y mène une vie rangée, partagée entre la routine rigoureuse du pensionnat et la musique : chaque jour, elle joue du violon à l'église, derrière un grillage qui la maintient à l'écart du regard des fidèles. Chaque nuit en revanche, en proie au poids d'une insoutenable solitude, elle ressent plus que jamais le manque de cette mère qu'elle n'a jamais connue. Aussi se relève-t-elle en cachette pour lui écrire des lettres qu'elle aimerait lui voir lire. C'est dans cet univers confiné et reclus que Cecilia évolue. La musique est sa seule source de joie et de réconfort, le seul moment qui lui permet si ce n'est d'échapper, du moins de supporter la rigidité des règles de l'internat. Mais un jour, l'année de ses seize ans, les choses changent. De façon imperceptible d'abord, tandis que Cecilia s'interroge toujours plus sur ses origines et souhaite donner une autre dimension à sa pratique artistique, puis de façon plus radicale, lorsqu'un nouveau professeur de musique vient remplacer le vieil abbé besogneux qui officiait auparavant : ce jeune prêtre aux cheveux roux n'est autre qu'Antonio Vivaldi Au fil de ce roman bâti comme une enquête par invocations, un petit pan du mystère est levé. Cependant, l'essentiel ne réside pas dans la vérité qu'elle peut obtenir sur l'autre (l'identité et les motivations de la mère absente). C'est plutôt en elle-même que Cecilia doit chercher de nouvelles ressources. Cecilia perce peu à peu le brouillard des évidences qu'on lui a imposées, les limites du moule où l'on voudrait qu'elle reste comme toutes les autres. Elle se débarrasse enfin de cette fascination morbide, qu'elle prenait pour une forme de liberté, qui la poussait à rechercher sa mère avec obstination. Elle prend en effet progressivement conscience que cette quête n'aura été pour elle qu'une étape nécessaire et échappe progressivement à la folie qui la guettait. Sa rencontre avec Vivaldi est fondatrice : l'arrachant définitivement aux noirceurs de ses pensées, elle confirme sa vocation et la plonge de façon définitive dans la vie où elle va pouvoir s'adonner entièrement à sa passion musicale. Poignant, le destin de Cecilia est aussi emblématique du parcours de nombreuses jeunes filles éduquées à l'hospice de la Pietà où a effectivement exercé Vivaldi au début de sa carrière, y construisant sa réputation. La maîtrise instrumentale des musiciennes de la Pietà était renommée à travers toute l'Europe. Vivaldi a composé nombre de concertos et de pièces de musique sacrée qu'elles ont interprétés brillamment. Tiziano Scarpa étant lui-même né dans cet hospice un temps reconverti en maternité au XXe siècle, a bâti cette fiction qui est tout autant une enquête en forme de retour aux sources qu'un hommage au compositeur de génie qu'il admire depuis son enfance, ainsi qu'à ses brillantes interprètes.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 4 notes dont 1 avis lecteur
3/5
Beau et étrange
Où l'on découvre la condition inimaginable de ces petites filles déposées, bébé, à l'hospice et élevées par les religieuses qui en font des musiciennes hors pair mais condamnées à vivre derrière les murs (leurs brèves incursions lors de promenades, elles les font masquées !!). L'arrivée du professeur Antonio Vivaldi va apporter un peu de renouveau, et l'on assiste à la naissance des "4 saisons"... La fin est un peu décevante, mais c'est un joli livre tout de même.
Où l'on découvre la condition inimaginable de ces petites filles déposées, bébé, à l'hospice et élevées par les religieuses qui en font des musiciennes hors pair mais condamnées à vivre derrière les murs (leurs brèves incursions lors de promenades, elles les font masquées !!). L'arrivée du professeur Antonio Vivaldi va apporter un peu de renouveau, et l'on assiste à la naissance des "4 saisons"... La fin est un peu décevante, mais c'est un joli livre tout de même.
  • Triste
  • Inattendu
  • Venise
  • Attendrissant
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