Sports... sans jeunesse ?

Par : Michel Héluwaert

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  • Nombre de pages138
  • PrésentationBroché
  • Poids0.265 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7475-4310-2
  • EAN9782747543101
  • Date de parution01/04/2003
  • CollectionEspaces et Temps du sport
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierEdwige Avice

Résumé

Comment exprimer le désarroi des fonctionnaires de Jeunesse & Sports lorsque le dernier cru ministériel a mis, il y a un an, fin à une utopie sexagénaire, exception culturelle franco-française qui combinait, dans un département ministériel unique à vocation éducative, les deux paradigmes de jeunesse et de sport ? Les médias n'ont pas évoqué ce non-événement. Depuis des années ils ne parlaient que du Ministre des Sports et, lorsque des jeunes brûlaient des voitures, interpellaient celui de la police. Cette décision concerne pourtant 8000 fonctionnaires dont le quotidien peut être modifié par une mesure qui semble être plus au bénéfice de certaines catégories de la France d'en haut que de celles des petites gens d'en bas. Etait-elle utile, nécessaire, prévisible ? Michel Héluwaert propose une explication de ce découpage qui devait sans doute être entrepris, mais en sens inverse. La jeunesse a, plus que le sport, besoin de la sollicitude des pouvoirs publics. Ce que ne pourra jamais assurer l'éducation Nationale dont la Fédération Française des Maisons des Jeunes & de la Culture disait déjà en 1954 qu'elle était " une administration incapable et qui a fait faillite ". Il suggère, en liaison avec la prochaine décentralisation, la création d'un Ministère de la Jeunesse et de l'éducation populaire en charge de répondre aux attentes des jeunes et de tous ceux qui veulent pratiquer en dehors des contraintes fédérales les activités sportives et culturelles de leur choix. Cette administration très déconcentrée agirait, dans la tradition de Maurice Herzog, en concertation avec des collectivités territoriales dotées enfin de compétences nettement définies en la matière.
Comment exprimer le désarroi des fonctionnaires de Jeunesse & Sports lorsque le dernier cru ministériel a mis, il y a un an, fin à une utopie sexagénaire, exception culturelle franco-française qui combinait, dans un département ministériel unique à vocation éducative, les deux paradigmes de jeunesse et de sport ? Les médias n'ont pas évoqué ce non-événement. Depuis des années ils ne parlaient que du Ministre des Sports et, lorsque des jeunes brûlaient des voitures, interpellaient celui de la police. Cette décision concerne pourtant 8000 fonctionnaires dont le quotidien peut être modifié par une mesure qui semble être plus au bénéfice de certaines catégories de la France d'en haut que de celles des petites gens d'en bas. Etait-elle utile, nécessaire, prévisible ? Michel Héluwaert propose une explication de ce découpage qui devait sans doute être entrepris, mais en sens inverse. La jeunesse a, plus que le sport, besoin de la sollicitude des pouvoirs publics. Ce que ne pourra jamais assurer l'éducation Nationale dont la Fédération Française des Maisons des Jeunes & de la Culture disait déjà en 1954 qu'elle était " une administration incapable et qui a fait faillite ". Il suggère, en liaison avec la prochaine décentralisation, la création d'un Ministère de la Jeunesse et de l'éducation populaire en charge de répondre aux attentes des jeunes et de tous ceux qui veulent pratiquer en dehors des contraintes fédérales les activités sportives et culturelles de leur choix. Cette administration très déconcentrée agirait, dans la tradition de Maurice Herzog, en concertation avec des collectivités territoriales dotées enfin de compétences nettement définies en la matière.
Pour l'éducation populaire
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