Sport et mouvements de jeunesse catholiques féminins guadeloupéens 1930 - 1980. Un demi - siècle de politique assimilationniste

Par : Philippe Gastaud

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.268 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-336-43899-3
  • EAN9782336438993
  • Date de parution23/05/2024
  • CollectionEspaces et Temps du sport
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Entre 1930 et 1980, deux mouvements de jeunesse catholiques féminins occupent une place centrale dans l'éducation des jeunes guadeloupéennes : les Rayons Sportifs Féminins, patronages catholiques et les Guides de France, scoutes féminines. Dans ces organisations dépendantes de l'Eglise catholique locale, les pratiques physiques et sportives occupent une place importante. Ces pratiques apparaissent comme des indicateurs pertinents des politiques éducatives de l'Eglise guadeloupéenne, d'abord dans un contexte colonial où la volonté d'assimilation à la France est forte ; puis dans un contexte postcolonial qui voit l'émergence des revendications identitaires, à partir de la départementalisation de la Guadeloupe en 1946.
Outils d'assimilation, d'évangélisation et de lutte contre la laïcisation de la société, elles s'ouvrent alors timidement à la culture locale. Si certains rayons parviennent à s'adapter aux évolutions sociétales, les guides disparaissent du paysage éducatif guadeloupéen.
Entre 1930 et 1980, deux mouvements de jeunesse catholiques féminins occupent une place centrale dans l'éducation des jeunes guadeloupéennes : les Rayons Sportifs Féminins, patronages catholiques et les Guides de France, scoutes féminines. Dans ces organisations dépendantes de l'Eglise catholique locale, les pratiques physiques et sportives occupent une place importante. Ces pratiques apparaissent comme des indicateurs pertinents des politiques éducatives de l'Eglise guadeloupéenne, d'abord dans un contexte colonial où la volonté d'assimilation à la France est forte ; puis dans un contexte postcolonial qui voit l'émergence des revendications identitaires, à partir de la départementalisation de la Guadeloupe en 1946.
Outils d'assimilation, d'évangélisation et de lutte contre la laïcisation de la société, elles s'ouvrent alors timidement à la culture locale. Si certains rayons parviennent à s'adapter aux évolutions sociétales, les guides disparaissent du paysage éducatif guadeloupéen.