Spolier et confisquer dans les mondes grec et romain

Par : Marie-Claire Ferriès, Fabrice Delrieux

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  • PrésentationBroché
  • Poids0.72 kg
  • ISBN978-2-919732-06-7
  • EAN9782919732067
  • Date de parution01/04/2013
  • CollectionSociétés religions politiques
  • ÉditeurUniversité de Savoie

Résumé

Spolier et confisquer évoquent tous deux une brutale expropriation mais appartiennent à des registres différents et procèdent de diverses formes juridiques. En latin, spoliare, dépouiller, désignait un acte violent, souvent illégal, qui laisse nue, au sens propre ou figuré, sa victime, geste de voleur ou de pilleur, même s'il est drapé de la majesté du pouvoir. La confiscatio indiquait au contraire une procédure publique qui consistait à adjuger des biens privés au trésor public, pour cause de crime ou de contravention.
Le spolié est une victime innocente de la force et le spoliateur est illégitime, alors que confisquer revient à punir pour une faute, de manière plus ou moins juste. Ce livre réunit des contributions qui étudient les formes d'expropriations, légales ou délictueuses, effectuées dans un cadre étatique ou officiel. Il veut dégager les permanences dans la longue durée puisqu'il commence au début de l'époque classique grecque et s'arrête dans l'Antiquité tardive.
Les guerres civiles, dans les cités grecques et à Rome, sont largement étudiées car elles ont constitué un terreau fertile en évictions de toutes sortes. Mais il s'agit aussi de mettre en évidence les différences entre les cités occidentales et orientales, les royaumes hellénistiques et le monde romain républicain, impérial jusqu'au tournant de l'Antiquité tardive où la spoliation apparaît parfois comme un tri dans l'héritage des périodes précédentes.
La question, en effet, offre un biais original pour comprendre le fonctionnement financier, économique et juridique de ces sociétés.
Spolier et confisquer évoquent tous deux une brutale expropriation mais appartiennent à des registres différents et procèdent de diverses formes juridiques. En latin, spoliare, dépouiller, désignait un acte violent, souvent illégal, qui laisse nue, au sens propre ou figuré, sa victime, geste de voleur ou de pilleur, même s'il est drapé de la majesté du pouvoir. La confiscatio indiquait au contraire une procédure publique qui consistait à adjuger des biens privés au trésor public, pour cause de crime ou de contravention.
Le spolié est une victime innocente de la force et le spoliateur est illégitime, alors que confisquer revient à punir pour une faute, de manière plus ou moins juste. Ce livre réunit des contributions qui étudient les formes d'expropriations, légales ou délictueuses, effectuées dans un cadre étatique ou officiel. Il veut dégager les permanences dans la longue durée puisqu'il commence au début de l'époque classique grecque et s'arrête dans l'Antiquité tardive.
Les guerres civiles, dans les cités grecques et à Rome, sont largement étudiées car elles ont constitué un terreau fertile en évictions de toutes sortes. Mais il s'agit aussi de mettre en évidence les différences entre les cités occidentales et orientales, les royaumes hellénistiques et le monde romain républicain, impérial jusqu'au tournant de l'Antiquité tardive où la spoliation apparaît parfois comme un tri dans l'héritage des périodes précédentes.
La question, en effet, offre un biais original pour comprendre le fonctionnement financier, économique et juridique de ces sociétés.