Voici une BD qui accroche au premier regard par la contradiction apparente qu’elle suggère. A priori, le titre, Splendeurs et misères du verbe, en impose par sa grandiloquence et annonce une somme théorique un peu ronflante sur l’utilisation du dialogue dans la bande dessinée ; mais cette idée première est bien vite contrebalancée par l’aspect modeste de l’album édité dans l’excellente collection Patte de mouche de l’Association qui se caractérise par des volumes au format très petit et à la pagination faible. On est encore plus dérouté lorsqu’on feuillète la BD en
s’apercevant qu’elle entièrement muette !
Finalement qu’en est-il exactement ? La bande dessinée est un médium qui a ses propres codes pour raconter une histoire, dont l’utilisation des phylactères et le découpage particulier en différentes cases. A travers quatre petites scénettes très drôles, Ibn Al Rabin s’amuse à détourner précisément ces deux principes de narration en les utilisant de façon complètement différente par rapport à leur fonction première.
Bref, c’est amusant, ça ne coûte rien (3 euros) et cela nous fait réfléchir de manière ludique sur le neuvième art. Que demander de plus ?
Splendeurs & misères du verbe - Ibn Al Rabin
Voici une BD qui accroche au premier regard par la contradiction apparente qu’elle suggère. A priori, le titre, Splendeurs et misères du verbe, en impose par sa grandiloquence et annonce une somme théorique un peu ronflante sur l’utilisation du dialogue dans la bande dessinée ; mais cette idée première est bien vite contrebalancée par l’aspect modeste de l’album édité dans l’excellente collection Patte de mouche de l’Association qui se caractérise par des volumes au format très petit et à la pagination faible. On est encore plus dérouté lorsqu’on feuillète la BD en s’apercevant qu’elle entièrement muette !
Finalement qu’en est-il exactement ? La bande dessinée est un médium qui a ses propres codes pour raconter une histoire, dont l’utilisation des phylactères et le découpage particulier en différentes cases. A travers quatre petites scénettes très drôles, Ibn Al Rabin s’amuse à détourner précisément ces deux principes de narration en les utilisant de façon complètement différente par rapport à leur fonction première.
Bref, c’est amusant, ça ne coûte rien (3 euros) et cela nous fait réfléchir de manière ludique sur le neuvième art. Que demander de plus ?