Spinoza, philosophe de l'amour

Par : Chantal Jaquet, Pascal Sévérac, Ariel Suhamy

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  • Nombre de pages161
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-86272-393-2
  • EAN9782862723938
  • Date de parution05/01/2006
  • CollectionRenaissance et Age Classique
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

L'amour, pour Spinoza, est " une joie accompagnée de l'idée d'une cause extérieure ". Cette définition frappe par sa simplicité lumineuse, mais aussi par une singulière pauvreté, comparée à la complexité de l'expérience amoureuse, qui mêle jouissance et souffrance, plénitude et manque. Est-ce à dire que pour Spinoza tout amour est exempt de tourments, et qu'il a ignoré le malheur d'aimer ? En réalité, c'est justement parce que l'amour se définit comme joie qu'il peut être source de malheur : s'il n'était pas joie, nul ne s'attacherait autant à des objets au point de courir à sa perte.
Par conséquent, sans amour, point de malheur, mais aussi, point de salut. Le problème premier du spinozisme peut ainsi être formulé en ces termes : à quel objet faut-il nous attacher par amour ? Le présent ouvrage se propose d'éclairer la nature de l'amour et de montrer comment il varie selon ses différents objets : amour du corps, du prochain, de la patrie, et de Dieu. Des " amours de jeunesse ", marquées par Descartes et Léon l'Hébreu, aux œuvres de la maturité, il s'agit de restituer aussi bien l'évolution interne du concept que le contexte historique qui a présidé à sa constitution.
L'amour, pour Spinoza, est " une joie accompagnée de l'idée d'une cause extérieure ". Cette définition frappe par sa simplicité lumineuse, mais aussi par une singulière pauvreté, comparée à la complexité de l'expérience amoureuse, qui mêle jouissance et souffrance, plénitude et manque. Est-ce à dire que pour Spinoza tout amour est exempt de tourments, et qu'il a ignoré le malheur d'aimer ? En réalité, c'est justement parce que l'amour se définit comme joie qu'il peut être source de malheur : s'il n'était pas joie, nul ne s'attacherait autant à des objets au point de courir à sa perte.
Par conséquent, sans amour, point de malheur, mais aussi, point de salut. Le problème premier du spinozisme peut ainsi être formulé en ces termes : à quel objet faut-il nous attacher par amour ? Le présent ouvrage se propose d'éclairer la nature de l'amour et de montrer comment il varie selon ses différents objets : amour du corps, du prochain, de la patrie, et de Dieu. Des " amours de jeunesse ", marquées par Descartes et Léon l'Hébreu, aux œuvres de la maturité, il s'agit de restituer aussi bien l'évolution interne du concept que le contexte historique qui a présidé à sa constitution.
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