Spartacus. Ou La guerre des esclaves
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- Nombre de pages210
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.475 kg
- Dimensions19,0 cm × 25,0 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7570-0108-0
- EAN9782757001080
- Date de parution18/06/2008
- ÉditeurJacques André/CEI
Résumé
" Rendre l'humanité à elle-même ". Telle fut la maxime de Spartacus, tout au moins par la plume de Benoît Malon. Bien sûr, on peut lire ce roman à la manière d'un péplum des années 1960, on peut imaginer l'esclave révolté avec le visage sculptural de Kirk Douglas, on peut sourire des effets pompeux, des maximes glorieuses, des développements parfois " scolaires " qui enrichissent ce roman historique ; mais ce serait voir le phénomène avec le petit bout de notre lorgnette de nantis du XXIe siècle, ce serait oublier que ce livre fut écrit dans l'exil et la douleur après le désastre de la Commune de Paris. Ce serait oublier le rigoureux parallèle que le camarade de Jules Vallès trace entre les esclaves, les gladiateurs, les victimes du système économique de l'Empire romain, et les ouvriers plongés dans la misère au moment du gigantesque essor économique du Second Empire. Ce serait oublier l'effroyable mépris dans lequel furent tenus ces hommes et ces femmes (et leurs enfants), soudés à leurs métiers mieux que par des chaînes, retenus douze à quinze heures par jour dans des usines malsaines et dangereuses mieux que par le fouet de l'ergastulaire. Ce serait, enfin, oublier que c'est justement cette littérature, celle de Vallès, de Jack London avec Le peuple d'en-bas, qui a, autant que les discours de Jaurès, contribué à sortir les prolétaires occidentaux du bourbier de l'esclavage industriel. Oui, Malon et ses amis ont su s'efforcer de " rendre l'humanité à elle-même ". Ce livre en fait témoignage.
" Rendre l'humanité à elle-même ". Telle fut la maxime de Spartacus, tout au moins par la plume de Benoît Malon. Bien sûr, on peut lire ce roman à la manière d'un péplum des années 1960, on peut imaginer l'esclave révolté avec le visage sculptural de Kirk Douglas, on peut sourire des effets pompeux, des maximes glorieuses, des développements parfois " scolaires " qui enrichissent ce roman historique ; mais ce serait voir le phénomène avec le petit bout de notre lorgnette de nantis du XXIe siècle, ce serait oublier que ce livre fut écrit dans l'exil et la douleur après le désastre de la Commune de Paris. Ce serait oublier le rigoureux parallèle que le camarade de Jules Vallès trace entre les esclaves, les gladiateurs, les victimes du système économique de l'Empire romain, et les ouvriers plongés dans la misère au moment du gigantesque essor économique du Second Empire. Ce serait oublier l'effroyable mépris dans lequel furent tenus ces hommes et ces femmes (et leurs enfants), soudés à leurs métiers mieux que par des chaînes, retenus douze à quinze heures par jour dans des usines malsaines et dangereuses mieux que par le fouet de l'ergastulaire. Ce serait, enfin, oublier que c'est justement cette littérature, celle de Vallès, de Jack London avec Le peuple d'en-bas, qui a, autant que les discours de Jaurès, contribué à sortir les prolétaires occidentaux du bourbier de l'esclavage industriel. Oui, Malon et ses amis ont su s'efforcer de " rendre l'humanité à elle-même ". Ce livre en fait témoignage.