En cours de chargement...
En 1916 la Turquie est l'alliée de l'Empire allemand. Le pasteur alsacien Paul Berron, encore citoyen allemand, se trouve à Alep, en territoire ottoman. C'est là qu'il a vu et vécu ce qu'il évoque dans Souvenirs des jours sombres : les terribles persécutions dont le gouvernement turc a frappé tout un peuple. C'est un témoignage de première main sur le "génocide arménien". Si l'auteur dénonce la "politique d'extermination" mise en oeuvre par les autorités turques de l'époque, il refuse cependant de jeter l'opprobre sur tout un peuple, et tous les dirigeants turcs dans le même sac : tous n'étaient pas complices du crime.
Par ses points de vue sur l'Orient musulman l'auteur peut nous apparaître comme un homme d'un autre âge : ce sont ceux d'un Européen et d'un missionnaire du début du XXe siècle, quand l'Europe était colonialiste.