Souvenirs de guerre d'Algérie. Un intellectuel sur le terrain face à la répression

Par : Jean-Marie Mathieu

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  • Nombre de pages150
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-343-02997-9
  • EAN9782343029979
  • Date de parution01/03/2014
  • CollectionGraveurs de mémoire
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La guerre d'Algérie (1954-1962) fut une guerre asymétrique, une guerre civile et une guerre d'opinion. Elle dura longtemps et se déroula il y a longtemps. Les souvenirs vécus personnellement en Algérie par l'auteur concernent 1957 et 1958 ; mais il évoque aussi les échos qu'il a eus avant et après. Intellectuel, il était partisan de la décolonisation et profondément hostile à la torture. Patriote critique mais discipliné, il refusa d'envisager autre chose que d'accomplir les fonctions auxquelles il fut employé.
Son arrivée en Algérie et la lecture de la presse algéroise pendant la " bataille d'Alger " lui fit considérer l'étendue des haines et la brutalité systématique de la répression. Après son détachement à l'état-major divisionnaire de Bône, sa présence dans un bureau chargé administrativement de l'application des " pouvoirs spéciaux " lui fit observer de plus près cette brutalité. L'année 1958 à Bône lui fit aussi voir depuis cet état-major les incidents militaires et politiques de l'année : bombardement en Tunisie de Sakiet et ses conséquences avec le putsch algérois du 13 mai, le retour du général de Gaulle et le passage à la Ve République.
L'auteur replace dans un contexte plus large les anecdotes, qu'il raconte non sans ironie (la " fraternisation " à Bône). Ce récit est aussi une étude sur la variabilité de l'opinion.
La guerre d'Algérie (1954-1962) fut une guerre asymétrique, une guerre civile et une guerre d'opinion. Elle dura longtemps et se déroula il y a longtemps. Les souvenirs vécus personnellement en Algérie par l'auteur concernent 1957 et 1958 ; mais il évoque aussi les échos qu'il a eus avant et après. Intellectuel, il était partisan de la décolonisation et profondément hostile à la torture. Patriote critique mais discipliné, il refusa d'envisager autre chose que d'accomplir les fonctions auxquelles il fut employé.
Son arrivée en Algérie et la lecture de la presse algéroise pendant la " bataille d'Alger " lui fit considérer l'étendue des haines et la brutalité systématique de la répression. Après son détachement à l'état-major divisionnaire de Bône, sa présence dans un bureau chargé administrativement de l'application des " pouvoirs spéciaux " lui fit observer de plus près cette brutalité. L'année 1958 à Bône lui fit aussi voir depuis cet état-major les incidents militaires et politiques de l'année : bombardement en Tunisie de Sakiet et ses conséquences avec le putsch algérois du 13 mai, le retour du général de Gaulle et le passage à la Ve République.
L'auteur replace dans un contexte plus large les anecdotes, qu'il raconte non sans ironie (la " fraternisation " à Bône). Ce récit est aussi une étude sur la variabilité de l'opinion.