Poète, essayiste de réputation internationale, Yves Bonnefoy doit son talent et sa célébrité à son uvre poétique d'une belle ampleur (derniers recueils : Les Planches courbes -inscrit au programme du baccalauréat littéraire-, La Longue Chaîne de l'ancre, Rature outre), ses traductions de Shakespeare, Yeats, Pétrarque, Léopardi et d'importants travaux critiques sur la littérature (Rimbaud, l'Imaginaire métaphysique) et l'art (Rome, 1630, Giacometti, Goya, etc.) couronnée par son enseignement au collège de France.
Sous le signe de Baudelaire
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- Nombre de pages410
- PrésentationBroché
- Poids0.445 kg
- Dimensions14,1 cm × 22,8 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-07-013544-8
- EAN9782070135448
- Date de parution24/11/2011
- CollectionBibliothèque des idées
- ÉditeurGallimard
Résumé
Tout à la fois un hommage à Baudelaire, un dialogue avec lui et une lecture de son oeuvre, ce rassemblement chronologique de quinze essais d'Yves Bonnefoy sur Baudelaire s'échelonne sur plus de cinquante années, au cours desquelles Baudelaire n'a cessé de l'accompagner. A Baudelaire il doit, écrit-il, "d'avoir pu garder foi en la poésie". Car "aucun, sauf Rimbaud", ne montre aussi fortement que l'espérance "peut survivre aux pires embûches de la conscience de soi.
Aucun pour descendre avec tant de modestie exigeante des hauteurs intimidantes de l'intuition poétique, où pourtant il ne cesse de revenir, vers la condition ordinaire", "aucun", enfin, "pour encourager plus efficacement ceux qui croient en la poésie à ne pas décider trop tôt qu'ils sont indignes de son attente". Ainsi, "les grands poètes sont ceux qui nous aident" "à nous diriger vers nous-mêmes".
Et "c'est même cette recherche de soi qu'ils attendent de nous, avec l'offre que nous partagions leurs soucis, leurs espoirs, leurs illusions, et le désir de nous guider, tant soit peu, vers là où nous découvrirons qu'il nous faut aller. Le voeu de la poésie, c'est de rénover l'être au inonde, ce qui demande d'entrée de jeu l'alliance du poète et de ceux qui les lisent sérieusement".
Aucun pour descendre avec tant de modestie exigeante des hauteurs intimidantes de l'intuition poétique, où pourtant il ne cesse de revenir, vers la condition ordinaire", "aucun", enfin, "pour encourager plus efficacement ceux qui croient en la poésie à ne pas décider trop tôt qu'ils sont indignes de son attente". Ainsi, "les grands poètes sont ceux qui nous aident" "à nous diriger vers nous-mêmes".
Et "c'est même cette recherche de soi qu'ils attendent de nous, avec l'offre que nous partagions leurs soucis, leurs espoirs, leurs illusions, et le désir de nous guider, tant soit peu, vers là où nous découvrirons qu'il nous faut aller. Le voeu de la poésie, c'est de rénover l'être au inonde, ce qui demande d'entrée de jeu l'alliance du poète et de ceux qui les lisent sérieusement".
Tout à la fois un hommage à Baudelaire, un dialogue avec lui et une lecture de son oeuvre, ce rassemblement chronologique de quinze essais d'Yves Bonnefoy sur Baudelaire s'échelonne sur plus de cinquante années, au cours desquelles Baudelaire n'a cessé de l'accompagner. A Baudelaire il doit, écrit-il, "d'avoir pu garder foi en la poésie". Car "aucun, sauf Rimbaud", ne montre aussi fortement que l'espérance "peut survivre aux pires embûches de la conscience de soi.
Aucun pour descendre avec tant de modestie exigeante des hauteurs intimidantes de l'intuition poétique, où pourtant il ne cesse de revenir, vers la condition ordinaire", "aucun", enfin, "pour encourager plus efficacement ceux qui croient en la poésie à ne pas décider trop tôt qu'ils sont indignes de son attente". Ainsi, "les grands poètes sont ceux qui nous aident" "à nous diriger vers nous-mêmes".
Et "c'est même cette recherche de soi qu'ils attendent de nous, avec l'offre que nous partagions leurs soucis, leurs espoirs, leurs illusions, et le désir de nous guider, tant soit peu, vers là où nous découvrirons qu'il nous faut aller. Le voeu de la poésie, c'est de rénover l'être au inonde, ce qui demande d'entrée de jeu l'alliance du poète et de ceux qui les lisent sérieusement".
Aucun pour descendre avec tant de modestie exigeante des hauteurs intimidantes de l'intuition poétique, où pourtant il ne cesse de revenir, vers la condition ordinaire", "aucun", enfin, "pour encourager plus efficacement ceux qui croient en la poésie à ne pas décider trop tôt qu'ils sont indignes de son attente". Ainsi, "les grands poètes sont ceux qui nous aident" "à nous diriger vers nous-mêmes".
Et "c'est même cette recherche de soi qu'ils attendent de nous, avec l'offre que nous partagions leurs soucis, leurs espoirs, leurs illusions, et le désir de nous guider, tant soit peu, vers là où nous découvrirons qu'il nous faut aller. Le voeu de la poésie, c'est de rénover l'être au inonde, ce qui demande d'entrée de jeu l'alliance du poète et de ceux qui les lisent sérieusement".