Il suffit d'un tatouage pour qu'un adolescent de 14 ans se trouve une identité.
Bone est voleur, dealer, squatter, traficoteur et décoré d'une crête iroquoise et de percings. Donc pourquoi pas d'un tatouage en forme d'os? Et des dreadlocks de rastafari?
En rupture familiale, zonant au hasard des rencontres amicales ou des situations catastrophiques, le road movie initiatique de ce petit délinquant se décline entre humour, sagesse et solitude. C'est un mauvais conte pour sales gosses! Bone vit sur le fil du rasoir mais il est libre et il règne!
Au fil des pages, je me suis attachée à ce gamin improbable, à sa narration juvénile de gamin largué mais débrouillard par nécessité, à sa générosité, à sa rage et à sa désespérance. Il n'aspire qu'à une vie heureuse et ordinaire. Il a le coeur tendre et une acuité féroce et révoltée sur ce qui lui arrive. Se ressent au fil des pages, une certaine fraîcheur, un brin de fantaisie, une pincée d'ironie dans le propos. Le roman qui pourrait être glauque en est traversé par un souffle de liberté.
Entre Amérique et Jamaïque, Russel Banks, avec talent, nous conte une société sinistre et désenchantée, peuplée de marginaux et de laissés-pour-compte, avec des bandes de bikers tatoués, des prédicateurs lubriques, des Rastas jamaïquains spirituellement éclairés, des trafiquants de drogue, des familles en naufrage par l'alcool, le chômage ou les armes à feu.
Il suffit d'un tatouage pour qu'un adolescent de 14 ans se trouve une identité.
Bone est voleur, dealer, squatter, traficoteur et décoré d'une crête iroquoise et de percings. Donc pourquoi pas d'un tatouage en forme d'os? Et des dreadlocks de rastafari?
En rupture familiale, zonant au hasard des rencontres amicales ou des situations catastrophiques, le road movie initiatique de ce petit délinquant se décline entre humour, sagesse et solitude. C'est un mauvais conte pour sales gosses! Bone vit sur le fil du rasoir mais il est libre et il règne!
Au fil des pages, je me suis attachée à ce gamin improbable, à sa narration juvénile de gamin largué mais débrouillard par nécessité, à sa générosité, à sa rage et à sa désespérance. Il n'aspire qu'à une vie heureuse et ordinaire. Il a le coeur tendre et une acuité féroce et révoltée sur ce qui lui arrive. Se ressent au fil des pages, une certaine fraîcheur, un brin de fantaisie, une pincée d'ironie dans le propos. Le roman qui pourrait être glauque en est traversé par un souffle de liberté.
Entre Amérique et Jamaïque, Russel Banks, avec talent, nous conte une société sinistre et désenchantée, peuplée de marginaux et de laissés-pour-compte, avec des bandes de bikers tatoués, des prédicateurs lubriques, des Rastas jamaïquains spirituellement éclairés, des trafiquants de drogue, des familles en naufrage par l'alcool, le chômage ou les armes à feu.