Soudain la Nouvelle Artémis

Par : Hubert Fréalle

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  • Nombre de pages100
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 10,0 cm
  • ISBN978-2-919483-06-8
  • EAN9782919483068
  • Date de parution01/05/2011
  • CollectionOUVRES-BOITES
  • ÉditeurECHAPPEE BELLE

Résumé

Pour une silhouette blanche, de dos à ce que je retiens, et pour le noir trop peu gracile d'un maillot de bain, que le bas chignon classique avait entaillé avec la rébellion des fréquents plongeons antérieurs, c'est l'image restée la plus franche d'un émoi premier, à Seillac, proche de la Loire si chère, j'allais sur mes seize ou dix-sept années, pointant au premier guichet de la décennie 90, quand déclinait un jour au château, domaine découpé aux lumières de la reconnaissance simple, oui, il tremblait bel et bien le domaine détouré dans juillet, ou alors c'était août, et l'été jusqu'alors ne m'avait point agacé follement, ni d'ailleurs aucunement à plaisir toutes les saisons d'avant, aussi la soudaineté comme ça, l'émoi primordial pour une silhouette blanche barrée au noir, après la barrière et le carré de pelouse, et les quelques marches de bois anecdotiques, la soudaineté dans l'été d'un premier grand, très grand émoi - l'unique ! - pour des hanches dominantes que cadrait difficilement la géométrie de la piscine, tant tremblaient de plongeon et de submersion l'espace et mon regard, mon regard au moindre espace, mon regard soudain barré au noir parmi le cher bleu de Loire, pour une silhouette blanche...
Pour une silhouette blanche, de dos à ce que je retiens, et pour le noir trop peu gracile d'un maillot de bain, que le bas chignon classique avait entaillé avec la rébellion des fréquents plongeons antérieurs, c'est l'image restée la plus franche d'un émoi premier, à Seillac, proche de la Loire si chère, j'allais sur mes seize ou dix-sept années, pointant au premier guichet de la décennie 90, quand déclinait un jour au château, domaine découpé aux lumières de la reconnaissance simple, oui, il tremblait bel et bien le domaine détouré dans juillet, ou alors c'était août, et l'été jusqu'alors ne m'avait point agacé follement, ni d'ailleurs aucunement à plaisir toutes les saisons d'avant, aussi la soudaineté comme ça, l'émoi primordial pour une silhouette blanche barrée au noir, après la barrière et le carré de pelouse, et les quelques marches de bois anecdotiques, la soudaineté dans l'été d'un premier grand, très grand émoi - l'unique ! - pour des hanches dominantes que cadrait difficilement la géométrie de la piscine, tant tremblaient de plongeon et de submersion l'espace et mon regard, mon regard au moindre espace, mon regard soudain barré au noir parmi le cher bleu de Loire, pour une silhouette blanche...