Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette réflexion sur l'antagonisme irréductible qui sépare l'Art et la Culture ne doit rien aux circonstances. Elle a accompagné toute ma vie, sauvée...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Cette réflexion sur l'antagonisme irréductible qui sépare l'Art et la Culture ne doit rien aux circonstances. Elle a accompagné toute ma vie, sauvée et forgée par les artistes. Elle ponctue mon œuvre depuis 1958 (postface à La Guitare) jusqu'à 2002 (préface des Portes du sang). Je l'ai approfondie dans deux livres consacrés à des écrivains - Dostoïevski, Colette -, et je choisis maintenant d'évoquer le théâtre car la scène, depuis ses origines, démontre les rapports ambigus qui se nouent entre les artistes, l'Etat et la politique. Si je retrace les parcours passionnés et mouvementés des grands créateurs que furent Jacques Copeau, Charles Dullin ou Louis Jouvet, puis Jean Vilar ou Jean-Louis Barrault, c'est que leurs destins et leurs choix épousent ceux du pays, jusque dans ses défaillances et ses erreurs. Je ne m'interdis pas la polémique. Comment l'éviter alors que le sociologisme démocratique entretient la confusion, étouffant la critique, empêchant la révolte ? Au lieu de révéler le scandale que la société du spectacle tente de cacher, les agents culturels s'en font les propagandistes zélés. En dénonçant la complicité qui lie ces créateurs fonctionnaires aux politiques, je veux rappeler que la liberté de l'artiste ne se sépare jamais de celle du citoyen.
Michel del Castillo est né à Madrid en 1933. Ses livres ont obtenu de nombreux prix dont le Renaudot pour La Nuit du décret (1981) et le prix Femina de l'essai pour Colette, une certaine France.