Sortie de secours

Par : Florian Liger-Bernard
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  • Nombre de pages72
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.085 kg
  • Dimensions12,0 cm × 19,5 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-37864-096-5
  • EAN9782378640965
  • Date de parution10/05/2025
  • CollectionI venticinque
  • ÉditeurPortaparole France

Résumé

Y avait quelque chose de vraiment sordide dans cet immeuble. La joumée on se rendait pas bien compte, c’était propret comme il fallait, avec un air cossu qui, à la rigueur, pouvait faire illusion. Mais la nuit, tout devenait beaucoup plus clair : il se réveillait, l’immeuble ; la sieste était bel et bien finie à présent. Et d’un seul coup l’air devenait dense, lourd, difficilement respirable, avec un silence opaque qui vous glaçait les os.
Toute la solitude du monde paraissait s’être donnée rendez-vous dans la cour pour s’infiltrer par les fenêtres, les embrasures, les canalisations, elle traversait les murs, s’il le fallait, la solitude, c’était pas ça qui l’empêchait d’avancer, pouvez me croire sur parole ! On devrait visiter les appartements la nuit, si ça se trouve, on se tromperait moins souvent. Un pastiche de Voyage au bout de la nuit et, par là même, un exercice d’admiration pour son auteur Louis-Ferdinand Céline.
Y avait quelque chose de vraiment sordide dans cet immeuble. La joumée on se rendait pas bien compte, c’était propret comme il fallait, avec un air cossu qui, à la rigueur, pouvait faire illusion. Mais la nuit, tout devenait beaucoup plus clair : il se réveillait, l’immeuble ; la sieste était bel et bien finie à présent. Et d’un seul coup l’air devenait dense, lourd, difficilement respirable, avec un silence opaque qui vous glaçait les os.
Toute la solitude du monde paraissait s’être donnée rendez-vous dans la cour pour s’infiltrer par les fenêtres, les embrasures, les canalisations, elle traversait les murs, s’il le fallait, la solitude, c’était pas ça qui l’empêchait d’avancer, pouvez me croire sur parole ! On devrait visiter les appartements la nuit, si ça se trouve, on se tromperait moins souvent. Un pastiche de Voyage au bout de la nuit et, par là même, un exercice d’admiration pour son auteur Louis-Ferdinand Céline.