Les Sonnets de la tristesse sont une sorte de journal des visites que le poète a rendues à sa mère très âgée dans une maison de retraite où il a vu sa vie s'amenuiser et sombrer avec une infinie lenteur. Des observations, des réflexions presque détachées, des souvenirs mornes ou banals sont la matière de ces textes qui interrogent le quotidien avec une calme inquiétude. Discrétion et sobriété sont également les qualités des Onze propositions pour un vertige qui évoquent la figure d'un ami poète jamais nommé : "Chez un être privé de tous ses souvenirs, / il n'y a plus de lieu pour un refuge." L'élan lyrique demeure réservé et sans effets dans la brève suite (L'amour est comme le sol) qui clôt le livre et célèbre l'enfance.
Les Sonnets de la tristesse sont une sorte de journal des visites que le poète a rendues à sa mère très âgée dans une maison de retraite où il a vu sa vie s'amenuiser et sombrer avec une infinie lenteur. Des observations, des réflexions presque détachées, des souvenirs mornes ou banals sont la matière de ces textes qui interrogent le quotidien avec une calme inquiétude. Discrétion et sobriété sont également les qualités des Onze propositions pour un vertige qui évoquent la figure d'un ami poète jamais nommé : "Chez un être privé de tous ses souvenirs, / il n'y a plus de lieu pour un refuge." L'élan lyrique demeure réservé et sans effets dans la brève suite (L'amour est comme le sol) qui clôt le livre et célèbre l'enfance.