En deux mot, Laslo Dumas est un pianiste, un grand pianiste technique certe, son jeu est un sans faute, mais il ne parvient pas à décoller parce qu'il lui manque cette étincelle qui ferait de lui un génie, l'âme qui se joindrait à sa technique irréprochable. Et voilà que fortuitement, il commet une fausse note, oh, deux fois rien, une note perdue au milieu des autres, mais il s'aperçoit que cette erreur n'est pas passée inaperçue pour tout le monde. Sur le coup cela le rend très en colère, et il se débrouille pour tuer "celui qui a entendu". Hors, ce meutre le plonge dans un tel
état de transe si on peut dire, que son jeu s'en trouve transcendé. Le feu qui naît en lui le rend éblouissant, il joue de mieux en mieux, il grimpe, on l'ovationne, on s'arrache les places de ses concerts. Bref, il devient LE pianiste. Mais voilà, l'émoi ne dure pas, et pour conserver son éclat, il doit tuer à nouveau.
Ici, pas d'intrigue policière, il tue mais ça n'a pas d'importance en soi : on ne sait rien sur les morts d'ailleurs, pas d'enquête. Ce n'est pas un livre policier du tout, c'est un livre psychologique sur "la solitude du puriste". D'ailleurs aussi horrible que cela puisse paraître, cela ne l'est pas plus que l'assassin du "parfum".
L'histoire est assez bien écrite, c'est agréable, le livre est très beau (Edition Max Milo), mais une fois encore, l'auteur pêche à la fin qui est d'une banalité déroutante. ça c'est vraiment affligeant après une intrigue plutôt originale, finir comme ça c'est vraiment bâclé. Dommage mais à lire quand même.
Noire pointée pour la fin
En deux mot, Laslo Dumas est un pianiste, un grand pianiste technique certe, son jeu est un sans faute, mais il ne parvient pas à décoller parce qu'il lui manque cette étincelle qui ferait de lui un génie, l'âme qui se joindrait à sa technique irréprochable. Et voilà que fortuitement, il commet une fausse note, oh, deux fois rien, une note perdue au milieu des autres, mais il s'aperçoit que cette erreur n'est pas passée inaperçue pour tout le monde. Sur le coup cela le rend très en colère, et il se débrouille pour tuer "celui qui a entendu". Hors, ce meutre le plonge dans un tel état de transe si on peut dire, que son jeu s'en trouve transcendé. Le feu qui naît en lui le rend éblouissant, il joue de mieux en mieux, il grimpe, on l'ovationne, on s'arrache les places de ses concerts. Bref, il devient LE pianiste. Mais voilà, l'émoi ne dure pas, et pour conserver son éclat, il doit tuer à nouveau.
Ici, pas d'intrigue policière, il tue mais ça n'a pas d'importance en soi : on ne sait rien sur les morts d'ailleurs, pas d'enquête. Ce n'est pas un livre policier du tout, c'est un livre psychologique sur "la solitude du puriste". D'ailleurs aussi horrible que cela puisse paraître, cela ne l'est pas plus que l'assassin du "parfum".
L'histoire est assez bien écrite, c'est agréable, le livre est très beau (Edition Max Milo), mais une fois encore, l'auteur pêche à la fin qui est d'une banalité déroutante. ça c'est vraiment affligeant après une intrigue plutôt originale, finir comme ça c'est vraiment bâclé. Dommage mais à lire quand même.