Car si le régime a changé, Imre sait bien que ce bonheur-là n'est pas pour lui. Un roman à la poétique singulière, tout en dégradés de lumière et nostalgie, qui peint et révèle les êtres dans leurs contradictions et leur fragilité. \"Alice Zeniter impose son récit avec sensibilité et générosité.\" Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire. \"Aussi captivant que touchant.\" Judith Korber, Metro. Prix Livre Inter, prix des lecteurs de L'Express, prix Closerie des lilas. ","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":8.9,"url":"/livres/sombre-dimanche-9782253020370.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2015-02-04","isbn":"978-2-253-02037-0","publisher":{"@type":"Organization","name":"Livre de poche"},"author":{"@type":"Person","name":"Alice Zeniter","url":"/auteur/1492258/alice+zeniter"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"3.1","ratingCount":"7"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"tiben"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"N'ayant jamais eu l'occasion de lire Alice Zeniter, ayant entendu/lu beaucoup de bien et étant tenté par son dernier roman Juste avant l'oubli, j'ai profité de mes derniers jours de vacances pour lire Sombre Dimanche.\r\n\r\nCouronné par le prix Livre Inter, le prix des lecteurs de l'Express et le prix Closerie des Lilas, et sélectionné pour le prix des lecteurs Livre de poche Sélection 2015, ce roman avait tout pour m'attirer.\r\n\r\nAu travers d'un peu plus de 250 pages, le lecteur suit la vie de Imre Mandy, un jeune hongrois vivant avec son père Pal, son grand-père Imre et sa soeur Agnès dans une maison en bois au bord des rails près de la gare Nyugati à Budapest. Ces trois générations ont vécu les \"grands moments\" de l'Histoire de la Hongrie: de la bataille de Budapest lors de la seconde guerre mondiale, à l'invasion des Russes en 1956 jusqu'à la fin de la guerre froide en 1989 et la chute du communisme. A chaque période ces malheurs pour un membre de la famille... et sa mélancolie persistante.\r\n\r\nSi les épreuves douloureuses du père et du grand père se rapportent à l'Histoire, celles de Imre sont plus contemporaines. Après l'effondrement de l'URSS, Imre va connaitre les sex-shops, le consumérisme et enfin Kirsten, une allemande, avec qui il se marie et a une petite fille, Greta. Malgré cela, malgré le changement de régime, le rêve de la belle vie, l'espoir de la liberté, Imre ne sera pas épargné par la poisse persistante poursuivant sa famille. Il vivra à sa façon son \"Sombre Dimanche\" lui aussi...La famille Mandy et le bonheur ne seront jamais dans le même camp...\r\n\r\nJ'ai lu le roman rapidement. L'écriture est agréable, légère, parfois poétique, parfois humoristique, parfois contemporaine, parfois dure. Le style est dynamique (les chapitres courts y contribuent grandement), alternant dialogue et récit. Pas de souci de ce côté la, Alice Zeniter a une belle plume et écrit bien. La première partie historique est parfaitement maitrisée par l'auteur. La fin du roman est très émouvante: de la lettre du grand père aux prises de décision de Imre, il y a des moments très forts, parfaitement retranscrits par les mots choisis et les phrases construites par l'auteur. Mettons également en exergue la justesse et la sensibilité de l'auteur lorsqu'elle évoque les conséquences du drame d'un viol pour le corps d'une femme:\r\n\"Je ne veux pas que les hommes me touchent. Je ne veux pas qu'ils me pénètrent. Je veux une vie entière sans penser à ce qu'il y a à l'intérieur de moi. A ce que l'opération a pu y faire. Peut-être que c'est complètement couturé. Ou un peu comme du bois. Je voudrais que ça le devienne entièrement. Me refermer comme une blessure, cicatriser.\"\r\n\r\nIl n'en est malheureusement pas de même pour mon ressenti général en tournant la dernière page. Je ne sais pas quoi penser... J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, à m'investir dans l'intrigue. Ce spleen généralisé a été un repoussoir important.Je n'ai pas \"accroché plus que cela\" à l'histoire de la vie de Imre...trop déconnectée, trop insignifiante oserais je dire, de l'Histoire narrée au début du roman.\r\n\r\nLa vie est fragile, les aléas nombreux et le bonheur est rare... Est-ce la morale de ce livre? Est-ce cela le message qu'a voulu faire passer Alice Zeniter avec cette saga familiale? Mais pour autant, cette chape de plomb relayée par une mélancolie persistante, ce côté négatif très marqué, cette tristesse perpétuelle, cela n'encourage pas vraiment à arriver à cette conclusion. Il m'a vraiment manqué quelque chose dans ce roman... J'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose... \r\n\r\nEn conclusion, je suis légèrement déçu par ce premier contact avec Alice Zeniter. Je reste sur ma faim. Cela reste toutefois un voyage agréable en Hongrie (historiquement parlant) et un roman joliment écrit. \r\n3/5\r\n\r\nhttp://alombredunoyer.com/2015/08/24/sombre-dimanche-alice-zeniter/"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Alex-Mot-à-Mots"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Je découvre l'auteur avec ce roman, Prix du livre Inter en 2013.\r\n\r\nEt je découvre la Hongrie et la famille Mandy, qui habite depuis 3 générations dans la maison au bord des rails. Une famille qui tente de traverser tant bien que mal l'Histoire, depuis l'invasion allemande des années 30 jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est.\r\n\r\nJe me suis prise d'amitié pour le personnage d'Imre, jeune homme sans ambition qui, au contraire des trains qui passent devant son jardin, ne cherchent pas à partir.\r\n\r\nEn revanche, les secrets de famille, révélés peu à peu, créent une atmosphère lourde et triste.\r\n\r\nEt puis les chansons, la musique, omniprésente mais triste, contribuent à la beauté du roman.\r\n\r\nUn roman qui se termine tout de même sur une belle note, après tant de malheurs.\r\n\r\nL'image que je retiendrai :\r\n\r\nCelle de ce fameux dimanche où tout bascule, autour d'une chanson."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"aurélie - 2"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"J'ai trouvé ce livre agréable, dans son écriture simple et fluide,dans son récit où l'histoire racontée n'est ni trop courte ni trop étendue, juste ce qu'il faut. Un livre qui représente bien ses personnages : linéaires, sans débordements malgré les malheurs qui s'accumulent comme s'ils ne pouvaient s'attendre à mieux. Un petit bémol sur la construction des chapitres où l'alternance des récits du présent et du passé est des fois un peu brusque. A lire pour la simplicité de l'ensemble."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Genevieve Blanc"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"L'écriture nous fait vraiment entrer dans la vie de cette maison de l'autre côté de la voie ferré ...... C'est triste , mais on est en empathie avec ces personnages ....... \r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"fredevg"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"La vie des occupants de la maison au bord des rails est à l'image du jardin : exigüe et jonchée de déchets. \r\nMais les déchets des voyageurs des trains ne sont rien à côté de ceux laissés par les occupations successives de la Hongrie.\r\nSecrets de famille et traumatismes sont des boulets que l'on se transmet de génération en génération chez les Mandy.\r\nDans ce contexte, Imre peut-il espérer un avenir moins sombre que celui auquel il semble destiné ? Mais finalement, en a t'il seulement le désir ?\r\nUn roman sombre mais ponctué de touches d'ironie.\r\nSurprenant."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"zarline"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Alice Zeniter a passé presque trois ans en Hongrie et à la lecture de Sombre dimanche, on ressent l'affection qu'elle porte à ce pays, berceau d'une culture forte, qui a su résister aux assauts de l'Histoire. L'auteure nous emmène à la découverte de ses habitants, sujet obscur et pari plutôt audacieux pour une jeune romancière dont c'est ici le deuxième livre. Et pourtant, on se laisse très facilement porter par l'auteure et on s'identifie sans problème aux personnages, aux déboires d'adolescents d'Imre qui rêve de blondes Californiennes, à Agi à la volonté brisée par un amour déçu, à Kerstin, jeune allemande en quête d'aventure et d'authenticité post-soviétique, ou au grand-père d'Imre qui préfère se saouler à date régulière pour éviter de faire face au poids des secrets du passé.\r\n\r\nNe connaissant pas bien la Hongrie, je ne peux juger de la pertinence de chaque propos d'Alice Zeniter. Mais j'ai ressenti, au fil de cette lecture, une vraie justesse dans le propos et dans la construction des personnages. Je trouve très difficile de parler de ce livre car il ne s'y passe à la fois pas grand chose, et en même temps toute l'histoire du vingtième siècle. Sombre dimanche retrace au final la vie d'une famille insignifiante, mêlée presque par hasard aux grands évènements de l'histoire hongroise. \r\n\r\nAvec une plume délicate et une construction réussie entre souvenirs du passé et vie présente, Alice Zeniter a su m'emmener à la rencontre de cette famille et de la nation hongroise. Un roman empli de mélancolie et de rêves inassouvis qu'on lit pourtant avec plaisir, entre sourires et pincements au coeur. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Valérie - 5"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"La première partie regorge de petites phrases qui charment, comme lorsqu'Irme réfléchit sur Dieu qui préfére envoyer des signes aux autres plutôt qu'aux Hongrois qui en auraient pourtant bien besoin:\r\n\r\nIl était sans doute trop occupé ailleurs, comme tous les spectateurs du monde, il ne s'intéressait qu'aux grandes puissances. Pour l'Amérique, il avait encore du temps, ou pour la Russie. A eux, il envoyait des signes. Mais en Hongrie, rien n'arrivait. \r\n\r\n\r\nEt c'est ainsi qu'est saluée l'arrivée de Louis Armstrong et du groupe Queen à la radio hongroise:\r\n\r\nC'est très gentil de la part de l'Amérique, nous envoyer un nègre et un pédé, merci bien!\r\n\r\nJ'ai beaucoup souri dans la première moitié du roman que j'ai trouvée très réussie. Alice Zeniter décrit les premiers émois sexuels, la première éjaculation alors qu'Imre regarde une femme qui pourrait avoir l'âge d'être sa grand-mère, l'impression que la nudité rend sa beauté à cette femme mais aussi le touchant moment de la mort de sa mère:\r\n\r\nIL ne supportait pas ses euphémismes, ni son air compatissant. Il ne supportait pas que l'infirmière ait dit: elle nous a quittés. Est-ce qu'elle t'a quittée, toi, connasse en blouse. Est-ce qu'elle t'a abandonné toi aussi, privée d'une mère?\r\n\r\nEt ces moments alternent avec des passages franchement drôles, qui sont sarcastiques, comme lorsqu'il parle de Dieu donc ou des russes:\r\n\r\n- En 1956, à l'époque où les russes étaient vraiment terribles.\r\n\r\nLa réponse laissa Imre perplexe. Il était persuadé que les russes actuels étaient déjà des ordures finies. C'était ce que tout le monde lui avait fait comprendre. Que pouvaient-ils avoir de plus en 1956? Des crocs?\r\n\r\n\r\nAlice utilise des symboles qui m'ont plu, les bananes par exemple, deviennent le symbole de ce dont Irme a été privé lorsque la Hongrie était sous le joug communiste.\r\n\r\nMalheureusement, Irme grandit et la deuxième moitié du roman est moins belle que la première. Dommage. Mais juste pour la première partie, ce roman mérite d'être lu. "}]}
Une maison en bois près de la gare Nyugati, à Budapest. C'est là, au bord des rails, que les Mándy vivent de génération en génération. Le jeune Imre grandit dans un univers opaque, mélancolique, de non-dits et de secrets, où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après…
Une maison en bois près de la gare Nyugati, à Budapest. C'est là, au bord des rails, que les Mándy vivent de génération en génération. Le jeune Imre grandit dans un univers opaque, mélancolique, de non-dits et de secrets, où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l'effondrement de l'URSS, qui fait entrer dans la vie d'Imre les sex-shops, le consumérisme, et Kerstin, une Allemande, incarnation de l'Ouest libre et heureux. Car si le régime a changé, Imre sait bien que ce bonheur-là n'est pas pour lui. Un roman à la poétique singulière, tout en dégradés de lumière et nostalgie, qui peint et révèle les êtres dans leurs contradictions et leur fragilité. "Alice Zeniter impose son récit avec sensibilité et générosité." Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire. "Aussi captivant que touchant." Judith Korber, Metro. Prix Livre Inter, prix des lecteurs de L'Express, prix Closerie des lilas.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
N'ayant jamais eu l'occasion de lire Alice Zeniter, ayant entendu/lu beaucoup de bien et étant tenté par son dernier roman Juste avant l'oubli, j'ai profité de mes derniers jours de vacances pour lire Sombre Dimanche.
Couronné par le prix Livre Inter, le prix des lecteurs de l'Express et le prix Closerie des Lilas, et sélectionné pour le prix des lecteurs Livre de poche Sélection 2015, ce roman avait tout pour m'attirer.
Au travers d'un peu plus de 250 pages, le lecteur suit la vie de Imre Mandy, un jeune hongrois vivant avec son père Pal, son grand-père Imre et sa soeur Agnès dans une maison en bois au bord des rails près d…
N'ayant jamais eu l'occasion de lire Alice Zeniter, ayant entendu/lu beaucoup de bien et étant tenté par son dernier roman Juste avant l'oubli, j'ai profité de mes derniers jours de vacances pour lire Sombre Dimanche.
Couronné par le prix Livre Inter, le prix des lecteurs de l'Express et le prix Closerie des Lilas, et sélectionné pour le prix des lecteurs Livre de poche Sélection 2015, ce roman avait tout pour m'attirer.
Au travers d'un peu plus de 250 pages, le lecteur suit la vie de Imre Mandy, un jeune hongrois vivant avec son père Pal, son grand-père Imre et sa soeur Agnès dans une maison en bois au bord des rails près de la gare Nyugati à Budapest. Ces trois générations ont vécu les "grands moments" de l'Histoire de la Hongrie: de la bataille de Budapest lors de la seconde guerre mondiale, à l'invasion des Russes en 1956 jusqu'à la fin de la guerre froide en 1989 et la chute du communisme. A chaque période ces malheurs pour un membre de la famille... et sa mélancolie persistante.
Si les épreuves douloureuses du père et du grand père se rapportent à l'Histoire, celles de Imre sont plus contemporaines. Après l'effondrement de l'URSS, Imre va connaitre les sex-shops, le consumérisme et enfin Kirsten, une allemande, avec qui il se marie et a une petite fille, Greta. Malgré cela, malgré le changement de régime, le rêve de la belle vie, l'espoir de la liberté, Imre ne sera pas épargné par la poisse persistante poursuivant sa famille. Il vivra à sa façon son "Sombre Dimanche" lui aussi...La famille Mandy et le bonheur ne seront jamais dans le même camp...
J'ai lu le roman rapidement. L'écriture est agréable, légère, parfois poétique, parfois humoristique, parfois contemporaine, parfois dure. Le style est dynamique (les chapitres courts y contribuent grandement), alternant dialogue et récit. Pas de souci de ce côté la, Alice Zeniter a une belle plume et écrit bien. La première partie historique est parfaitement maitrisée par l'auteur. La fin du roman est très émouvante: de la lettre du grand père aux prises de décision de Imre, il y a des moments très forts, parfaitement retranscrits par les mots choisis et les phrases construites par l'auteur. Mettons également en exergue la justesse et la sensibilité de l'auteur lorsqu'elle évoque les conséquences du drame d'un viol pour le corps d'une femme:
"Je ne veux pas que les hommes me touchent. Je ne veux pas qu'ils me pénètrent. Je veux une vie entière sans penser à ce qu'il y a à l'intérieur de moi. A ce que l'opération a pu y faire. Peut-être que c'est complètement couturé. Ou un peu comme du bois. Je voudrais que ça le devienne entièrement. Me refermer comme une blessure, cicatriser."
Il n'en est malheureusement pas de même pour mon ressenti général en tournant la dernière page. Je ne sais pas quoi penser... J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, à m'investir dans l'intrigue. Ce spleen généralisé a été un repoussoir important.Je n'ai pas "accroché plus que cela" à l'histoire de la vie de Imre...trop déconnectée, trop insignifiante oserais je dire, de l'Histoire narrée au début du roman.
La vie est fragile, les aléas nombreux et le bonheur est rare... Est-ce la morale de ce livre? Est-ce cela le message qu'a voulu faire passer Alice Zeniter avec cette saga familiale? Mais pour autant, cette chape de plomb relayée par une mélancolie persistante, ce côté négatif très marqué, cette tristesse perpétuelle, cela n'encourage pas vraiment à arriver à cette conclusion. Il m'a vraiment manqué quelque chose dans ce roman... J'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose...
En conclusion, je suis légèrement déçu par ce premier contact avec Alice Zeniter. Je reste sur ma faim. Cela reste toutefois un voyage agréable en Hongrie (historiquement parlant) et un roman joliment écrit.
3/5
http://alombredunoyer.com/2015/08/24/sombre-dimanche-alice-zeniter/
Je découvre l'auteur avec ce roman, Prix du livre Inter en 2013.
Et je découvre la Hongrie et la famille Mandy, qui habite depuis 3 générations dans la maison au bord des rails. Une famille qui tente de traverser tant bien que mal l'Histoire, depuis l'invasion allemande des années 30 jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est.
Je me suis prise d'amitié pour le personnage d'Imre, jeune homme sans ambition qui, au contraire des trains qui passent devant son jardin, ne cherchent pas à partir.
En revanche, les secrets de famille, révélés peu à peu, créent une atmosphère lourde et triste.
Et puis les chansons, la musique,…
Je découvre l'auteur avec ce roman, Prix du livre Inter en 2013.
Et je découvre la Hongrie et la famille Mandy, qui habite depuis 3 générations dans la maison au bord des rails. Une famille qui tente de traverser tant bien que mal l'Histoire, depuis l'invasion allemande des années 30 jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est.
Je me suis prise d'amitié pour le personnage d'Imre, jeune homme sans ambition qui, au contraire des trains qui passent devant son jardin, ne cherchent pas à partir.
En revanche, les secrets de famille, révélés peu à peu, créent une atmosphère lourde et triste.
Et puis les chansons, la musique, omniprésente mais triste, contribuent à la beauté du roman.
Un roman qui se termine tout de même sur une belle note, après tant de malheurs.
L'image que je retiendrai :
Celle de ce fameux dimanche où tout bascule, autour d'une chanson.
J'ai trouvé ce livre agréable, dans son écriture simple et fluide,dans son récit où l'histoire racontée n'est ni trop courte ni trop étendue, juste ce qu'il faut. Un livre qui représente bien ses personnages : linéaires, sans débordements malgré les malheurs qui s'accumulent comme s'ils ne pouvaient s'attendre à mieux. Un petit bémol sur la construction des chapitres où l'alternance des récits du présent et du passé est des fois un peu brusque. A lire pour la simplicité de l'ensemble.
J'ai trouvé ce livre agréable, dans son écriture simple et fluide,dans son récit où l'histoire racontée n'est ni trop courte ni trop étendue, juste ce qu'il faut. Un livre qui représente bien ses personnages : linéaires, sans débordements malgré les malheurs qui s'accumulent comme s'ils ne pouvaient s'attendre à mieux. Un petit bémol sur la construction des chapitres où l'alternance des récits du présent et du passé est des fois un peu brusque. A lire pour la simplicité de l'ensemble.
Une maison en bois près de la gare Nyugati, à Budapest. C'est là, au bord des rails, que les Mándy vivent de génération en génération. Le jeune Imre grandit dans un univers opaque, mélancolique, de non-dits et de secrets, où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après…
N'ayant jamais eu l'occasion de lire Alice Zeniter, ayant entendu/lu beaucoup de bien et étant tenté par son dernier roman Juste avant l'oubli, j'ai profité de mes derniers jours de vacances pour lire Sombre Dimanche.
Couronné par le prix Livre Inter, le prix des lecteurs de l'Express et le prix Closerie des Lilas, et sélectionné pour le prix des lecteurs Livre de poche Sélection 2015, ce roman avait tout pour m'attirer.
Au travers d'un peu plus de 250 pages, le lecteur suit la vie de Imre Mandy, un jeune hongrois vivant avec son père Pal, son grand-père Imre et sa soeur Agnès dans une maison en bois au bord des rails près d…
Je découvre l'auteur avec ce roman, Prix du livre Inter en 2013.
Et je découvre la Hongrie et la famille Mandy, qui habite depuis 3 générations dans la maison au bord des rails. Une famille qui tente de traverser tant bien que mal l'Histoire, depuis l'invasion allemande des années 30 jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est.
Je me suis prise d'amitié pour le personnage d'Imre, jeune homme sans ambition qui, au contraire des trains qui passent devant son jardin, ne cherchent pas à partir.
En revanche, les secrets de famille, révélés peu à peu, créent une atmosphère lourde et triste.
Et puis les chansons, la musique,…