"Sois un homme !". La construction de la masculinité au XIXe siècle

Par : Anne-Marie Sohn

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  • Nombre de pages456
  • PrésentationBroché
  • Poids0.455 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-02-098314-3
  • EAN9782020983143
  • Date de parution19/03/2009
  • CollectionL'Univers historique
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Comment devient-on un homme? Comment se construit l'identité masculine? En traquant l'incident, si minime soit-il, la rixe aussi, en un siècle prompt à manier le couteau et le bâton, Anne-Marie Sohn saisit autant d'occasions pour observer sur le vif la façon dont se forge un tempérament d'homme. Elle suit ainsi les jeunes Français dans les épreuves qu'il leur faut surmonter, au cabaret et à l'usine, au lycée et sur la place publique, pour s'approprier les mots et les rites masculins.
Elle révèle ce que cette socialisation doit à l'intervention des pères qui sont, pour leurs fils, tout à la fois des modèles, des mentors et des censeurs. Elle montre surtout le déclin d'une masculinité fondée sur la force, le courage et l'honneur, au profit d'une masculinité apaisée où la parole remplace le geste, où l'affrontement cède devant la médiation, phénomène étroitement lié à l'avènement des procédures démocratiques.
Cette histoire de la masculinité juvénile dessine également en creux le modèle qui régit la socialisation des filles et pèse sur leur émancipation.
Comment devient-on un homme? Comment se construit l'identité masculine? En traquant l'incident, si minime soit-il, la rixe aussi, en un siècle prompt à manier le couteau et le bâton, Anne-Marie Sohn saisit autant d'occasions pour observer sur le vif la façon dont se forge un tempérament d'homme. Elle suit ainsi les jeunes Français dans les épreuves qu'il leur faut surmonter, au cabaret et à l'usine, au lycée et sur la place publique, pour s'approprier les mots et les rites masculins.
Elle révèle ce que cette socialisation doit à l'intervention des pères qui sont, pour leurs fils, tout à la fois des modèles, des mentors et des censeurs. Elle montre surtout le déclin d'une masculinité fondée sur la force, le courage et l'honneur, au profit d'une masculinité apaisée où la parole remplace le geste, où l'affrontement cède devant la médiation, phénomène étroitement lié à l'avènement des procédures démocratiques.
Cette histoire de la masculinité juvénile dessine également en creux le modèle qui régit la socialisation des filles et pèse sur leur émancipation.