Soeur Amere. Faute Ou Malheur ? Une Vie Noyee

Par : Mireille Couant

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  • Nombre de pages137
  • PrésentationBroché
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7475-0642-8
  • EAN9782747506427
  • Date de parution15/06/2001
  • CollectionEthique, handicap et société
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le malheur du handicap vient battre une famille de ses vagues successives, et voici que surgissent deux visages d'enfants, de femmes, deux visages de sœurs. " Sœur amère " : Benoîte ou Laure ? L'une et l'autre sans doute, différentes et semblables, unies et séparées dans leur lien mutuel et leur relation filiale ; " sœur à mère " aussi... Le témoignage de ce récit voudrait simplement poser une question. Si l'on avait su, jadis, trouver les mots pour que - petite fille et femme - elle échappe au poids de la culpabilité, Benoîte aurait-elle pu survivre au sentiment d'être la moins aimée ? " Je voulais te consoler. Moi Benoîte. Moi toute seule. Mais tu as eu besoin d'elle. Tu n'auras jamais besoin de moi. " Aurait-elle pu survivre au deuil de l'enfant malade si l'on avait su l'aider à assumer le handicap qui a infléchi ses choix, figé ses élans, et blessé en elle la vie ? Elle n'a pas survécu. Elle a, par un rude chemin, " fugué au Royaume des anges musiciens ". Laure était près d'elle. " Laure, quand tu es là, j'ai moins peur ", disait-elle...
Le malheur du handicap vient battre une famille de ses vagues successives, et voici que surgissent deux visages d'enfants, de femmes, deux visages de sœurs. " Sœur amère " : Benoîte ou Laure ? L'une et l'autre sans doute, différentes et semblables, unies et séparées dans leur lien mutuel et leur relation filiale ; " sœur à mère " aussi... Le témoignage de ce récit voudrait simplement poser une question. Si l'on avait su, jadis, trouver les mots pour que - petite fille et femme - elle échappe au poids de la culpabilité, Benoîte aurait-elle pu survivre au sentiment d'être la moins aimée ? " Je voulais te consoler. Moi Benoîte. Moi toute seule. Mais tu as eu besoin d'elle. Tu n'auras jamais besoin de moi. " Aurait-elle pu survivre au deuil de l'enfant malade si l'on avait su l'aider à assumer le handicap qui a infléchi ses choix, figé ses élans, et blessé en elle la vie ? Elle n'a pas survécu. Elle a, par un rude chemin, " fugué au Royaume des anges musiciens ". Laure était près d'elle. " Laure, quand tu es là, j'ai moins peur ", disait-elle...