Six Épigraphes antiques (vol. 1). 1. Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été

Par : Claude Debussy, Jean-Marie Morel

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  • Nombre de pages12
  • PrésentationBroché
  • Poids0.053 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,2 cm
  • ISBNM-2318-0110-6
  • EAN9790231801101
  • Date de parution01/05/2006
  • ÉditeurSymétrie

Résumé

Debussy publia en 1915 les Six Epigraphes antiques pour piano à quatre mains (ainsi qu'une version à deux mains) qu'il avait écrits à partir de motifs d'une musique de scène composée 15 ans plus tôt pour accompagner la récitation des Chansons de Bilitis de son ami Pierre Louÿs, partition qu'il ne faut pas confondre avec les trois mélodies qui portent le même titre. En 1990, j'eus - après bien d'autres ! - l'idée de réaliser une version instrumentale de ces Epigraphes à l'attention des musiciens professeurs à l'Ecole nationale de musique de Chalon-sur-Saône, dont j'étais alors directeur.
Je me procurai donc cette musique de scène initiale, très différentes des Epigraphes, car constituée de courts fragments écrits pour cinq instruments : deux flûtes, deux harpes et célesta. Je puisai là (ou même y vérifiai) mon idée première d'avoir recours à deux flûtes et à la harpe, en complétant l'instrumentation d'un quintette à cordes soliste, et des autres vents dont les timbres me semblaient suggérés par la version pianistique : hautbois, clarinette, basson, cor.
A mon sens, la transcription n'est pas d'abord une appropriation, mais peut-être une forme de lecture et d'interprétation d'un texte qui vous touche particulièrement : dans le cas présent, essai de rendre explicites les couleurs contenues en filigrane dans le "blanc et noir" du piano ! Jean-Marie Morel
Debussy publia en 1915 les Six Epigraphes antiques pour piano à quatre mains (ainsi qu'une version à deux mains) qu'il avait écrits à partir de motifs d'une musique de scène composée 15 ans plus tôt pour accompagner la récitation des Chansons de Bilitis de son ami Pierre Louÿs, partition qu'il ne faut pas confondre avec les trois mélodies qui portent le même titre. En 1990, j'eus - après bien d'autres ! - l'idée de réaliser une version instrumentale de ces Epigraphes à l'attention des musiciens professeurs à l'Ecole nationale de musique de Chalon-sur-Saône, dont j'étais alors directeur.
Je me procurai donc cette musique de scène initiale, très différentes des Epigraphes, car constituée de courts fragments écrits pour cinq instruments : deux flûtes, deux harpes et célesta. Je puisai là (ou même y vérifiai) mon idée première d'avoir recours à deux flûtes et à la harpe, en complétant l'instrumentation d'un quintette à cordes soliste, et des autres vents dont les timbres me semblaient suggérés par la version pianistique : hautbois, clarinette, basson, cor.
A mon sens, la transcription n'est pas d'abord une appropriation, mais peut-être une forme de lecture et d'interprétation d'un texte qui vous touche particulièrement : dans le cas présent, essai de rendre explicites les couleurs contenues en filigrane dans le "blanc et noir" du piano ! Jean-Marie Morel