En cours de chargement...
À Londres, une jeune femme enquête pour découvrir la vérité sur la mort de sa sœur.Beatrice Hemmings est une jeune Anglaise de 26 ans qui vit à New York, où elle a une liaison sans passion mais rassurante, et un travail inintéressant mais bien rémunéré. Sa sœur, Tess, 21 ans, étudiante, vit à Londres dans un petit appartement et s'apprête à donner naissance à un bébé dont le père, un professeur déjà marié refuse de s'occuper.
Les deux sœurs, très différentes, sont très liées.Quand Tess est retrouvée morte, Beatrice revient précipitamment à Londres, où elle apprend que sa sœur venait juste d’accoucher d’un bébé, atteint d’une maladie génétique, et mort-né. Beatrice quitte son fiancé, perd son travail et s’installe dans l’appartement de Tess.Alors que tout le monde soutient la thèse du suicide suite à une dépression post-partum, Beatrice est intimement convaincue qu'il s'agit d'un meurtre.
Elle soupçonne tout le monde, jusqu’au père de l'enfant, avant de se concentrer sur la thérapie génétique à laquelle sa sœur s'était soumise pour sauver son bébé, et qui présente des côtés obscurs. Malheureusement, alors qu’elle s’approche de la vérité, Beatrice se fait piéger par l'assassin de TessUn suspense aussi terrifiant que bouleversant, qui va crescendo jusqu’au coup de théâtre final.Rosamund Lupton, diplômée de Cambridge, a débuté comme critique littéraire à la Literary Review.
Lauréate d’un concours pour l’écriture d’une série télévisée, elle devient alors scénariste pour la BBC (télévision et cinéma). Sister est son premier roman.
une belle déclaration et enquete
Béatrice travaille à New York quand elle reçoit un appel de sa mère, vivant à coté de Londres. Sa jeune sœur Tess, 21 ans a disparu. Elle se précipite dans l’espoir qu’elle va la retrouver. Mais quelques jours plus tard, elle apprend que le corps retrouvé dans les toilettes désaffectées de Hyde Park est celui de Tess. Après l’autopsie, le verdict est sans appel : la jeune femme s’est suicidée. Mais c’est impossible pour Béatrice : sa sœur, si « pleine de vie » ne se serait jamais suicidée. Elle décide de mener l’enquête malgré l’opinion de la police. Elle suspecte d’abord le professeur d’université, père de l’enfant qu’attendait Tess, puis un jeune étudiant qui était obsédé par sa sœur. Qui a bien pu la tuer, et pourquoi ????
Mon avis
Une banale histoire allez vous dire, une sœur qui veut montrer que sa sœur n’a pas pu se suicider……
Je me suis dit ça jusqu’à quelques pages de la fin… Pourquoi avoir continué alors ?
Pour le suspens et en l’envie de savoir la vérité moi aussi : et j’ai été servie… il faut vraiment attendre les dernières pages pour comprendre l’histoire.
Pour la forme ensuite. En effet, c’est Béatrice qui raconte son enquête, qui « double raconte » devrais-je dire. Elle s’adresse à la fois à un avocat, Mr Wright qui prend sa déposition pour le procès. Et en aparté elle s’adresse à sa sœur, elle lui raconte la même chose mais en lui livrant ses pensées les plus intimes, ses émotions.
J’ai beaucoup aimé aussi la façon dont Béatrice s’adresse à sa sœur. A travers le récit de l’enquête, c’est son amour pour sa sœur qu’elle exprime, la force des liens qui les unies depuis l’enfance qu’elle évoque. C’est sa difficulté de faire son deuil, d’accepter d’aller de l’avant, de vivre malgré son absence.
Béatrice se découvre elle-même, elle nous révèle ses failles, ses faiblesses et aussi ses forces (et parmi elles la force de son amour pour sa sœur). Le tout sans apitoiement ni larmoiement. (Bon j’avoue… j’ai écrasé quelques larmes, mais on m’a toujours dit que je pleurais comme je pissais….).
Citations :
« nous nous étions forgé une relation semblable à une rocade, contournant les émotions vives et les sentiments complexes, de sorte que nos personnalités nous étaient étrangères. »
« J’ai imaginé que chacun conservait ses propres souvenirs de toi – ta voix, ton visage, ton rire, ce que tu avais fait, ce que tu avais dis. Si tous ces fragments étaient réunis, nous arriverions peut-être à recréer une image complète de toi. Ensemble pour nous pouvions te contenir tout entière. »