Silence sous les tropiques. Hommage aux morts, victimes de l'arbitraire au sein du monde

Par : Giany Nandez Mokouendza, Oleg Fabrice Kiessila
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.198 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-343-22417-6
  • EAN9782343224176
  • Date de parution01/03/2021
  • CollectionTémoignages poétiques
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean Pépin Aristide Bre
  • PréfacierMarie-Léontine Tsibinda

Résumé

Nos poèmes sont des fleurs de sang écloses pour éclairer nos enfants. Nos poèmes sont les torches de feu volées à nos Aïeux et Aînés pour chauffer nos morts qui meurent de froid sous la terre catin du Congo. Nos poèmes sont des souvenirs que nous venons disséminer dans la conscience de chacun afin que Chloé, Merveille, leur bébé dans le ventre, ainsi que les autres morts tristes de nos matangas, ne soient jamais oubliés.
Nos poèmes, enfin, sont des cailloux que nous venons jeter dans le fleuve de ta conscience endormie, afin que tu te réveilles. Oui, toi l'enfant du Monde-Congo, réveille-toi ! Car, c'est dur, très dur de renoncer et s'enfuir, fuir l'oppression soi-disant fuir, c'est dur pour un enfant du pays de regarder le présent comme il est en ce moment, plein de matins perdus, de jours maudits et de soleils pourris, s'en rendre compte, se taire et oublier comme si de rien n'était.
Oui, se taire c'est très dur, alors qu'on veut crier pour alléger le poids de ce qui est morose. Nous te dédions nos mots, les maux de nos plumes, t'exprimons la tristesse et la désolation de nos coeurs.
Nos poèmes sont des fleurs de sang écloses pour éclairer nos enfants. Nos poèmes sont les torches de feu volées à nos Aïeux et Aînés pour chauffer nos morts qui meurent de froid sous la terre catin du Congo. Nos poèmes sont des souvenirs que nous venons disséminer dans la conscience de chacun afin que Chloé, Merveille, leur bébé dans le ventre, ainsi que les autres morts tristes de nos matangas, ne soient jamais oubliés.
Nos poèmes, enfin, sont des cailloux que nous venons jeter dans le fleuve de ta conscience endormie, afin que tu te réveilles. Oui, toi l'enfant du Monde-Congo, réveille-toi ! Car, c'est dur, très dur de renoncer et s'enfuir, fuir l'oppression soi-disant fuir, c'est dur pour un enfant du pays de regarder le présent comme il est en ce moment, plein de matins perdus, de jours maudits et de soleils pourris, s'en rendre compte, se taire et oublier comme si de rien n'était.
Oui, se taire c'est très dur, alors qu'on veut crier pour alléger le poids de ce qui est morose. Nous te dédions nos mots, les maux de nos plumes, t'exprimons la tristesse et la désolation de nos coeurs.