Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1233, peu après son retour de Chine, Dôgen quitte Kyôto pour Fukakusa, près d'Uji, où il était né en l'an 1200. Il y fonde Kôshô Hôrin-ji,...
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En 1233, peu après son retour de Chine, Dôgen quitte Kyôto pour Fukakusa, près d'Uji, où il était né en l'an 1200. Il y fonde Kôshô Hôrin-ji, le premier temple au Japon à être entièrement consacré à l'étude du Bouddhisme Zen Sôtô. C'est également là qu'il entreprend la rédaction d'une collection d'essais sur les thèmes fondamentaux de son enseignement, destinés à ses disciples. Ces essais, parmi lesquels figurent les célèbres Zenki (Le Dynamisme Total), Bussho (La Nature de Bouddha), Sansuikyô (Le Sutra des Montagnes et de l'Eau) et le présent Uji (Être-temps) composé en 1240, furent plus tard réunis dans Shôbôgenzô (Le Trésor de l'OEil du Vrai Dharma). En 1243, Dôgen quitte Fukakusa pour une province reculée du Japon, Echizen, où il établira le grand monastère de Eihei-ji. Il meurt à Kyôto en 1253.
Dans Uji, Dôgen communique son expérience, que "être" (ou existence)
et "temps" sont synonymes. "Etre", sous tous ses aspects, n'est autre que temps". Le comprendre, comprendre " être-temps ", c'est comprendre la réalité ultime. Comprendre la réalité ultime, c'est comprendre le Soi véritable. Telle fut l'expérience de Dôgen lorsqu'il atteint l'éveil, "dépouillant corps et esprit".