Sétif 1945. Chronique d'un massacre annoncé

Par : Jean-Louis Planche

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages422
  • PrésentationBroché
  • Poids0.55 kg
  • Dimensions15,7 cm × 24,2 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-262-03438-2
  • EAN9782262034382
  • Date de parution17/06/2010
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Le 8 mai 1945, deux faits mineurs survenus à Sétif et à Guelma déclenchent le plus grand massacre de l'histoire de la France contemporaine, en temps de paix : au moins 20.000 et peut-être 30.000Algériens sont tués par les Européens. Grâce au dépouillement des archives des ministères de l'Intérieur, de la
Le 8 mai 1945, deux faits mineurs survenus à Sétif et à Guelma déclenchent le plus grand massacre de l'histoire de la France contemporaine, en temps de paix : au moins 20.000 et peut-être 30.000Algériens sont tués par les Européens. Grâce au dépouillement des archives des ministères de l'Intérieur, de la Guerre et de Matignon, à de multiples entretiens avec des témoins, des acteurs et des journalistes, Jean-Louis Planche reconstitue le processus de cette " Grande Peur ", survenue dans le département d'Algérie le moins politisé. Il montre, à l'origine, l'imbrication entre les conséquences immédiates de la guerre mondiale (notamment la présence américaine), les ravages du marché noir qui a déstructuré la société coloniale et une épuration politique manquée. Il explique comment on passe d'une psychose complotière à une peur de l'insurrection générale, puis à une répression aveugle. Il analyse également le rôle des partis politiques prompts à instrumentaliser l'affaire au moment où ils se déchirent pour le contrôle du pouvoir dans la France d'après guerre. Résultat : deux mois tragiques pour le Constantinois et une chape de plomb qui, soixante-cinq ans après, continue de peser sur les relations franco-algériennes et de hanter la mémoire nationale. Ce livre lève enfin le voile.