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Les oeuvres de Selim ne sont donc pas statiques. Dans les dessins, dans sa peinture, la ligne même vibre, la forme est mouvante. Elle laisse sa trace sur la feuille, ce que l'on perçoit avec Il saluto che vi porto (2007) ou Metropolitana (2008). Ce mouvement suggéré est aussi celui du déséquilibre contemporain. Ainsi, dans ses derniers travaux, Selim pointe l'ambivalence des impressions, des sensations et des sentiments, où la multitude et la solitude, la sérénité et l'inquiétude se côtoient.
Si précaire soit-il, l'équilibre - de la matière, des éléments et de la condition humaine - est à rechercher ou à préserver.