Se tenir quelque part sur la Terre. Comment parler des lieux qu'on aime

Par : Joëlle Zask
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions12,0 cm × 19,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-85061-179-7
  • EAN9782850611797
  • Date de parution23/03/2023
  • ÉditeurPremier Parallèle

Résumé

Un texte à la fois très personnel et politique, pour comprendre ce qui nous lie à la terre et aux paysages. La terre de son enfance pour certains, un paysage pour d'autres, un arbre ou les murs d'une maison qui a hérité de nos souvenirs. Nous portons tous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime. Or la manière dont on parle de cette géographie intime n'est pas neutre.
L'image des " racines ", par exemple, suppose un certain imaginaire - comme celle d'appartenance. Derrière ces questions de vocabulaire se déploie en vérité une alternative bien connue : celle qui oppose un discours " libéral " postulant un homme dénué de toute attaches, ayant toute chose à sa disposition, à un discours brandissant l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie. Globalisme versus néo-nationalisme, écrivait Bruno Latour.
Or il est tout autant nécessaire de proscrire un vocabulaire dont les mouvements d'ultra-droite se nourrissent que de reconnaître l'importance pour les gens de leur lieu de vie, d'en dégager les enjeux éthiques et politiques et de les intégrer dans notre conception de la démocratie. Car moins nous respectons l'affection des gens pour leur milieu, plus ceux-ci éprouvent la frustration et la colère qui font le lit des positions politiques les plus extrêmes.
Et plus nous délocalisons l'idée même de " citoyen ", plus notre négligence à l'égard de notre propre milieu augmente. Ce livre, très personnel et dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience, nous invite en somme à un double chemin politique et esthétique, pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
Un texte à la fois très personnel et politique, pour comprendre ce qui nous lie à la terre et aux paysages. La terre de son enfance pour certains, un paysage pour d'autres, un arbre ou les murs d'une maison qui a hérité de nos souvenirs. Nous portons tous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime. Or la manière dont on parle de cette géographie intime n'est pas neutre.
L'image des " racines ", par exemple, suppose un certain imaginaire - comme celle d'appartenance. Derrière ces questions de vocabulaire se déploie en vérité une alternative bien connue : celle qui oppose un discours " libéral " postulant un homme dénué de toute attaches, ayant toute chose à sa disposition, à un discours brandissant l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie. Globalisme versus néo-nationalisme, écrivait Bruno Latour.
Or il est tout autant nécessaire de proscrire un vocabulaire dont les mouvements d'ultra-droite se nourrissent que de reconnaître l'importance pour les gens de leur lieu de vie, d'en dégager les enjeux éthiques et politiques et de les intégrer dans notre conception de la démocratie. Car moins nous respectons l'affection des gens pour leur milieu, plus ceux-ci éprouvent la frustration et la colère qui font le lit des positions politiques les plus extrêmes.
Et plus nous délocalisons l'idée même de " citoyen ", plus notre négligence à l'égard de notre propre milieu augmente. Ce livre, très personnel et dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience, nous invite en somme à un double chemin politique et esthétique, pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
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