Scott est mort c’est l’histoire d’une amitié. D’une vie. De l’amitié d’une vie.
Disparue. Envolée. Morte...
À quel moment une amitié meurt-elle ? Quand l’une des deux personnes disparaît soudainement de la vie de l’autre, sans laisser ni traces ni explications ? Ou quand l’une des deux quitte réellement ce monde ?
Meurt-elle seulement vraiment un jour ?
Comme faire le deuil d’une amitié si forte, rompue sans un mot ?
Et surtout, comment faire le deuil de l’amie qui nous l’a inspirée, puisque justement tout n’a pas été dit ?
C’est un peu à toutes
ces questions qu’Anna Von Canal nous confronte avec ce roman.
Hanna est glaciologue. Un rêve d’enfant devenue réalité, et qui est sur le point d’attendre son apothéose avec l’expédition qu’elle est en train d’entreprendre.
Mais c’était un rêve qu’elle partageait avec Jan, son frère, et Fred, leur meilleur amie.
Combien de fois ont-ils tous trois rejoué ces scènes d’explorateurs ébahis, reprenant les rôles d’illustres prédécesseurs...
Hanna était Amundsen, Jan était Wilson et Fred tenait le rôle de Scott. Réunis par une amitié sans faille et une passion commune.
Jusqu’à ce que Scott disparaisse de leur vie, du jour au lendemain.
Et aujourd’hui, tant d’années après, enfin arrivée dans ce désert de glace tant espéré, Hanna reçoit un mail de son frère : « Scott est mort ».
La tempête de neige qui se prépare à l’extérieur laisse toute latitude au raz-de-marée émotionnel qu’Hanna ressent à la lecture de cette simple phrase.
Sa mission et ses souvenirs vont s’entremêler dans son esprit et sous nos yeux, sans jamais nous perdre.
Grâce à l’utilisation du « Tu », l’auteure nous place non seulement comme le réceptacle des souvenirs d’Hanna mais également comme le pendant de Scott, puisque c’est à elle qu’elle s’adresse lorsque ses pensées se tourne vers ses jeunes années.
Tout en délicatesse et en poésie, ce roman ne prétend pas répondre à toutes les questions, mais il a l’immense mérite de nous permettre de nous les poser.
Et pour certaines d’entre elles, d’y apporter nos propres réponses.
Un livre lumineux, qui souligne avec élégance l’importance des rêves, des amitiés et des deuils, sans jamais tomber dans le pathos.
À lire.
Lumineux.
Scott est mort c’est l’histoire d’une amitié. D’une vie. De l’amitié d’une vie.
Disparue. Envolée. Morte...
À quel moment une amitié meurt-elle ? Quand l’une des deux personnes disparaît soudainement de la vie de l’autre, sans laisser ni traces ni explications ? Ou quand l’une des deux quitte réellement ce monde ?
Meurt-elle seulement vraiment un jour ?
Comme faire le deuil d’une amitié si forte, rompue sans un mot ?
Et surtout, comment faire le deuil de l’amie qui nous l’a inspirée, puisque justement tout n’a pas été dit ?
C’est un peu à toutes ces questions qu’Anna Von Canal nous confronte avec ce roman.
Hanna est glaciologue. Un rêve d’enfant devenue réalité, et qui est sur le point d’attendre son apothéose avec l’expédition qu’elle est en train d’entreprendre.
Mais c’était un rêve qu’elle partageait avec Jan, son frère, et Fred, leur meilleur amie.
Combien de fois ont-ils tous trois rejoué ces scènes d’explorateurs ébahis, reprenant les rôles d’illustres prédécesseurs...
Hanna était Amundsen, Jan était Wilson et Fred tenait le rôle de Scott. Réunis par une amitié sans faille et une passion commune.
Jusqu’à ce que Scott disparaisse de leur vie, du jour au lendemain.
Et aujourd’hui, tant d’années après, enfin arrivée dans ce désert de glace tant espéré, Hanna reçoit un mail de son frère : « Scott est mort ».
La tempête de neige qui se prépare à l’extérieur laisse toute latitude au raz-de-marée émotionnel qu’Hanna ressent à la lecture de cette simple phrase.
Sa mission et ses souvenirs vont s’entremêler dans son esprit et sous nos yeux, sans jamais nous perdre.
Grâce à l’utilisation du « Tu », l’auteure nous place non seulement comme le réceptacle des souvenirs d’Hanna mais également comme le pendant de Scott, puisque c’est à elle qu’elle s’adresse lorsque ses pensées se tourne vers ses jeunes années.
Tout en délicatesse et en poésie, ce roman ne prétend pas répondre à toutes les questions, mais il a l’immense mérite de nous permettre de nous les poser.
Et pour certaines d’entre elles, d’y apporter nos propres réponses.
Un livre lumineux, qui souligne avec élégance l’importance des rêves, des amitiés et des deuils, sans jamais tomber dans le pathos.
À lire.